Les joueurs de l’équipe nationale de la Gambie sont bien arrivés à Yamoussoukro ce jeudi 11 janvier 2024 après un défaut technique de l’avion. Le président Barrow a coordonné avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara, et Air Côte d’Ivoire a mobilisé un Airbus 319 pour transporter l’équipe, avec une autorisation spéciale pour atterrir à Yamoussoukro.
Après des contretemps dus à un défaut technique de l’avion initial, la sélection gambienne est enfin arrivée en Côte d’Ivoire pour prendre part à la 34ème de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Malgré la proposition de reprendre le même avion après réparation, l’entraîneur Tom et le capitaine Omar Colley, soutenus par l’équipe, ont exigé un nouvel avion. Face à cette impasse, le président Adama Barrow est intervenu pour faciliter le voyage des Scorpions vers Yamoussoukro ce jeudi 11 janvier 2024, marquant ainsi le début de leur participation à la Coupe d’Afrique des Nations.
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La Fédération gambienne de Football a confirmé le départ de la délégation gambienne à 15 heures GMT ce jeudi 11 janvier 2024. L’équipe avait exprimé le souhait de se rendre directement à Yamoussoukro, un aéroport plus petit nécessitant une autorisation spéciale pour l’atterrissage. Le président Barrow a coordonné avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara, et Air Côte d’Ivoire a mobilisé un Airbus 319 pour transporter l’équipe, avec une autorisation spéciale pour atterrir à Yamoussoukro au lieu d’Abidjan. Les supporters gambiens attendent avec impatience les débuts des Scorpions dans la compétition continentale.
Rappelons que le mercredi 10 janvier 2024, à bord de l’avion qui devait la transporter en Côte d’Ivoire en vue de disputer la CAN 2023, l’équipe nationale de Gambie a vécu une frayeur en raison de problèmes techniques sur l’appareil ayant causé un manque d’oxygène dans la cabine. Alors que l’appareil a fait demi-tour, le sélectionneur des Scorpions, Tom Saintfiet, s’est confié sur cet incident regrettable auprès du média belge Het Niewsblad.
« Nous aurions tous pu être morts. Nous nous sommes tous endormis rapidement, moi y compris », a raconté le technicien de 50 ans. « J’ai fait de courts rêves sur la façon dont ma vie se déroulait, vraiment. Au bout de neuf minutes, le pilote a décidé de faire demi-tour car il n’y avait pas d’alimentation en oxygène », a-t-il confié.
Lucien Kouaho (stagiaire)