Le Révérend Camille Makosso, personnalité influente du paysage ivoirien, a récemment fait une déclaration surprenante concernant l’éducation de ses enfants. Lors d’une intervention publique, il a affirmé que ses filles doivent étudier à l’étranger.
« Mes filles étudient à l’extérieur du pays parce que tous les enfants des hautes autorités de ce pays y sont envoyés pour qu’ils puissent nous diriger demain », a déclaré Makosso. Cette remarque soulève la question de l’accès à l’éducation pour les enfants de la classe dirigeante, et met en lumière une perception selon laquelle ceux qui étudient à l’étranger seraient privilégiés pour les postes de responsabilité en Côte d’Ivoire.
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Selon le Révérend, cette stratégie vise à assurer à ses enfants un avenir au sein des sphères décisionnelles. « J’ai compris que, dans l’art de la haute marmaille, mes enfants doivent aussi étudier à l’étranger afin de revenir avec des diplômes internationaux pour occuper des postes de responsabilité ici », a-t-il ajouté. Pour lui, seules les personnes ayant acquis des connaissances à l’étranger seraient en mesure d’accéder aux postes stratégiques dans le pays.
Cependant, Makosso va plus loin en expliquant qu’il s’agit également d’une démarche pour l’avenir de l’Afrique. « D’un point de vue stratégique, il est important d’aller s’imprégner des connaissances des Occidentaux pour revenir développer notre Afrique. » Cette déclaration montre son intention de voir ses enfants contribuer au développement du continent, enrichis par l’expertise acquise à l’étranger.
Cette sortie du Révérend Makosso suscite de nombreux débats, notamment sur la place de l’éducation locale et sur la nécessité pour les dirigeants africains de privilégier ou non les institutions éducatives internationales pour former les leaders de demain.
Lucien Kouaho (stagiaire)