L’artiste Cadjessy, lors de son passage sur Trace, est revenu sur le « Mapouka », une danse traditionnelle de Côte d’Ivoire des Avikam, originaire des alentours de Dabou. Contrairement à ce qui se dit, le Mapouka n’est pas une danse des fesses, selon lui.
L’artiste ivoirien Cadjessy a récemment pris la parole sur Trace pour rétablir certaines vérités sur le Mapouka, une danse traditionnelle souvent mal perçue. Originaire des Avikam, peuple vivant autour de Dabou, le Mapouka est selon lui bien plus qu’une simple gestuelle suggestive.
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« Contrairement à ce qu’on entend souvent, le Mapouka n’est pas une danse des fesses », a-t-il affirmé. « C’est une danse des hanches. Ce sont les hanches qui entraînent le mouvement des fesses, mais ce n’est pas le but en soi. », a-t-il clarifié.
Dans son dernier clip Tchapa, Cadjessy a fait le choix de mettre en avant plusieurs danseurs hommes, ce qui a suscité quelques réactions. À ceux qui ont trouvé cela étrange, l’artiste répond sans détour : « Dire qu’il n’y a que des garçons dans le clip, c’est méchant. Les femmes y sont aussi, mais peut-être que les hommes ont été plus appliqués dans leur gestuelle. »
Pour lui, il était essentiel de montrer que le Mapouka n’est pas une danse réservée aux femmes. Il a affirmé que, « c’est une danse culturelle. Chez nous, les lagunaires, tout le monde danse le Mapouka. Des hommes, des femmes, même celles qu’on appelle “skyni”, c’est-à-dire très minces, peuvent le danser. Ce n’est pas une question de forme, mais de maîtrise. »
Karina Fofana