Des prisonniers purgent leurs peines dans un champ de 130 hectares à Baporo au Burkina Faso en cultivant une superficie de 130 hectares de riz, de soja, de maïs, etc. Le 12 septembre 2025, le ministre chargé de la Justice, Edasso Bayala, accompagné du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, ministre d’Etat, Ismaël Sombié, ministre de l’agriculture et celui de la Fonction publique, Bassolma Bazié leur ont rendu visite.
Au Centre pénitentiaire agricole de Baporo, des prisonniers du Burkina Faso purgent leurs peines dans un vaste champ en cultivant la terre en lieu et place de rester dans les Maisons d’Arrêts et de Corrections. Le 12 septembre 2025, le ministre chargé de la Justice, accompagné du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et celui de la Fonction publique leur ont rendu visite.
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Sur les lieux, ils constatent l’évolution du champ et a encouragé les détenus. Edasso Bayala, ministre chargé de la justice a situé le cadre de cette visite. « Nous avons effectué cette visite pour deux raisons. La première, est que nous sommes en pleine campagne agricole. C’est pour que le ministre en charge de l’agriculture qui se bat chaque jour pour l’auto-suffisance alimentaire dans notre pays vienne voir ce qui est produit ici. », a-t-il expliqué.
« La deuxième raison, conformément à la vision du capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso qui nous a donné instruction de faire en sorte que nous brisons ce vide. C’est d’aller dans les centres de production, que nous puissions sanctionner en resocialisant, sanctionner en étant utile à la société en permettant à des personnes qui ont fauté une fois dans leur vie, en leur donnant une chance de se rattraper. », a-t-il ajouté.
Notons que dans ce centre agricole pénitencier, une superficie de 130 hectares a été emblavée où les détenus cultivent 24 hectares de maïs, 21,25 hectares de riz, 53,75 hectares de sorgho, 12 hectares de niébé, 11 hectares de soja, 8 hectares de secam sans oublier un vaste champ de banane.

Edasso Bayala a rappelé que le centre est créé depuis les années 1980 mais n’a jamais été mis en exergue comme il l’est aujourd’hui. « C’est environs près de 250 Tonnes de production qui sont attendus pour la saison humide uniquement. Nous allons recommencer avec la saison sèche par le pompage. », a-t-il déclaré.
A l’en croire, ce sont des détenus qui sont dans l’allégresse de travailler pour contribuer au développement de leur pays au lieu de rester tout le temps dans les centres de détention.
Karina Fofana