Le gouvernement burkinabè a décidé de mettre un terme à l’organisation de la compétition de beauté physique baptisée « Miss immergée », dont la présélection est prévue pour le samedi 8 novembre 2025. Dans un communiqué officiel publié le mercredi 29 octobre 2025, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a annoncé l’interdiction formelle de cet événement, estimant que ses objectifs vont à l’encontre des valeurs prônées par la Révolution Progressiste Populaire.
Selon le document signé par le Secrétaire général du ministère, Moctar Sanou, « le Ministère, par le canal des réseaux sociaux, a appris l’organisation par la structure La Puissance Communication d’une compétition de beauté physique intitulée Miss immergée ». Le communiqué précise que cette activité ne cadre pas avec la dynamique culturelle et morale que le gouvernement souhaite promouvoir.
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« En vertu de la réglementation en vigueur et de la nécessité de préservation des valeurs morales, sociales et culturelles chères à notre Patrie, je vous notifie l’interdiction formelle de la tenue de cette activité », peut-on lire dans la correspondance adressée au promoteur de l’événement. Le Secrétaire général ajoute que « les objectifs de cette compétition sont aux antipodes de la dynamique de la Révolution Progressiste Populaire », justifiant ainsi la décision des autorités.
Le ministère a également exigé le retrait immédiat des affiches, visuels publicitaires et autres outils de communication relatifs à Miss immergée des réseaux sociaux et de la voie publique. Une mesure destinée, selon les autorités, à éviter toute promotion d’un événement jugé contraire aux valeurs nationales.
Cette interdiction s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour renforcer la régulation des activités culturelles et préserver l’éthique dans les initiatives artistiques et médiatiques. Elle marque une volonté affirmée de maintenir la cohérence entre les manifestations culturelles et les principes de la politique nationale en matière de communication et de culture.
Le Secrétaire général, Moctar Sanou, Chevalier de l’Ordre du Mérite des Arts, des Lettres et de la Communication, a conclu sa note en invitant les organisateurs à se conformer strictement à cette décision, réaffirmant ainsi la détermination du ministère à protéger les valeurs fondamentales du Burkina Faso.
Lucien Kouaho (stagiaire)



























