L’artiste O. I a été auditionné par Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) puis déféré devant le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I pour répondre de ses actes. Ce, suite à un teaser vidéo publié par l’artiste musicien le vendredi 23 mai 2025.
Le vendredi 23 mai 2025, un teaser vidéo publié par l’artiste musicien O.I, annonçant la sortie prochaine de son clip, a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux. Cette courte séquence, contenant des scènes et des propos jugés attentatoires à la pudeur et contraires aux bonnes mœurs, a rapidement été relayée par un grand nombre d’internautes burkinabè.
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Face à cette vague d’indignation, l’artiste a été interpellé et auditionné par nos services. Il a ensuite été déféré devant Monsieur le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I pour répondre de ces faits.
Pour rappel, ces actes sont prévus et punie par le code pénal Burkinabè notamment en son article 533-1 : Est puni d’une peine d’emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de deux cent cinquante mille (250 000) à deux millions (2 000 000) de francs CFA, quiconque commet un outrage public à la pudeur.
Constitue un outrage public à la pudeur toute exhibition sexuelle ou tout autre acte intentionnel contraire aux bonnes mœurs accompli publiquement ou dans un lieu privé accessible aux regards du public, susceptible d’offenser la pudeur et le sentiment moral des personnes qui en sont les témoins involontaires.
La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) rappelle à l’ensemble des artistes, influenceurs et créateurs de contenu l’importance de produire des œuvres respectueuses des valeurs morales et culturelles de notre société. La liberté de création et d’expression ne doit en aucun cas servir de justification à des dérives qui heurtent la sensibilité collective.
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
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