Lors de la récente fenêtre internationale de mars 2024, l’équipe des Eléphants Espoirs a rencontré l’équipe de France Espoirs lors d’un match amical qui s’est soldé par une défaite de 2-3, au stade Gaston-Petit à Châteauroux, en France. Dans cette interview, le coach des Eléphants Espoirs, Boubacar Sanogo, évoque la performance de son équipe et ses perspectives pour l’avenir en tant que sélectionneur, suite à ce stage d’une semaine en France.
Coach, quelles sont vos impressions sur l’ensemble du stage qui s’est soldé par le match contre les Bleuets (U23) ?
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Je voudrais remercier Allah qui m’a permis de bénéficier du privilège de m’occuper de l’équipe. Parce que sans lui, je ne serai pas ici. Je voudrais lui rendre gloire. Le sentiment est positif. Je suis très satisfait de la prestation des gamins. Ils ont fait une performance qui fait honneur à la nation. L’état d’esprit est positif dans le groupe. Les jeunes sont très enthousiastes, ils ont beaucoup d’envies et l’encadrement aussi était plein d’envie. Je suis venu trouver un cadre idéal pour bien travailler.
La Sélection nationale ne participera pas aux prochains Jeux Olympiques de Paris 2024. Quels seront les prochaines étapes pour vous avec les U23 ?
Nous étions préoccupés par l’objectif immédiat qui était le match. L’objectif était la préparation du match contre la France et faire le meilleur résultat possible. Pour le moment nous sommes dans l’immédiat. C’est-à-dire conduire l’équipe pendant les matchs amicaux. Pour le long terme, nous en reparlerons avec les managers. Nous pourrons définir les lignes de ce qu’on veut faire pour le futur dans les prochains jours. Nous n’avons pas encore donné de ligne directrice. Mais je pense que ça ne saurait tarder.
Votre fils Malick Sanogo, 19 ans, international américain, évoluant au poste d’attaquant de pointe avec l’équipe réserve de Nuremberg en Allemagne est-il ouvert à rejoindre une des sélections de la Côte d’Ivoire ?
C’est une question qui revient à Malick. Je ne peux pas répondre à la question pour lui. Mais ce que je pense ressentir, est qu’il est attiré par le pays de son père. Il a des liens avec ce pays. Ce que je ressens, est qu’il est attaché à la Côte d’Ivoire. Il a 19 ans, il peut répondre à cette question. Il a des liens avec la Côte d’Ivoire, le pays de son père. Je n’ai pas de soucis sur ce côté. Pour tout ce qui est plus précis, il faut la personne même pour répondre. Nous ne pouvons que donner notre impression.
Générations Nouvelles
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
Boubacar Sanogo, sélectionneur des Éléphants U23 sans détour : « Les jeunes ont beaucoup d’envies »