La chanteuse camerounaise, Blanche Bailly de son nom à l’état civil, Bailly Larinette Tatah, 27 ans, est une compositrice camerounaise d’afro-pop. Qui est Blanche Bailly, victime d’une violence policière à son domicile le mardi 4 octobre 2022 avant son arrestation ?
Blanche Bailly
Blanche Bailly fait ses premiers pas à l’école primaire Sacré-Cœur de Kumba avant de faire son cycle secondaire à l’école secondaire baptiste-Kang Barombi puis au Diligent Bilingual Collège-Kumba. A 12 ans, elle part avec ses parents pour la France où elle poursuit ses études. Là-bas elle finit par embrasser son rêve, celui de devenir artiste de scène et artiste d’enregistrement. Indépendamment de sa volonté, elle se retrouve au Royaume-Uni.
A lire aussi : Biographie de Kwadwo Sheldon l’un des YouTubers ghanéen le plus riche et populaire
Au Royaume-Uni, elle fait la connaissance un artiste camerounais qui lui a permis d’entrer en studio pour la première fois. Elle a pour nom d’artiste, « Swagger Queen ».
En 2015, elle met sur le marché sa première chanson intitulée, ‘’Killa’’ produit par Ayo Beats. En 2016, elle rentre en contact avec Elad, un producteur camerounais qui écrit son premier single officiel « Kam we stay » produit par Philbillbeatz. Celui-ci connait un franc succès avec plus de 5 millions de vues sur Youtube et a fait de Blanche Bailly une des meilleures d’Afrique
La carrière musicale de Blanche Bailly
L’artiste décide de rentrer au Cameroun, son pays en vue de faire une carrière musicale. Pour réussir son pari, l’artiste collabore de nouveau en 2017 avec Philbillbeatz sur un nouveau single, intitulé, « Mimbayeur » en featuring avec Minks. Par la suite, elle fait des hits à l’instar de, « Dinguo » ; « Bonbon » ; « Ndolo » ; « Ton pied, mon pied » et « Argent ».
Blanche a à son actif plusieurs spectacles au Cameroun et dans plusieurs pays, notamment au Gabon, en Guinée Equatorial, en France, en Suisse avant de faire une tournée en Europe en 2018. Le mardi 4 octobre 2022, la chanteuse a été embarquée de force à son domicile par des policiers sous ordre « d’un commissaire ».
Lisez et faites lire Ivoir’Hebdo
« J’ai toujours entendu parler de brutalités policières. Malheureusement aujourd’hui, j’en suis témoin. Merci à tous pour l’inquiétude, les appels, les SMS, et pour le partage de ma vidéo afin de sensibiliser le monde. Je prie d’avoir la force d’expliquer la vraie histoire et comment mon fils et moi avons été traités aujourd’hui. Je ne resterai pas silencieux. Je ne souhaiterais pas ce qui m’est arrivé aujourd’hui à mon pire ennemi. Merci », a-t-elle écrit quelques heures après.
Karina Fofana
http://jamaliavoyage.com/ess/biographie-de-kalyjay-lun-des-plus-grands-influenceurs-ghaneen/