Billy Billy s’est prononcé sur l’affaire de plagiat qui oppose Kilabongo et la Team Paiya. Il a indiqué qu’il a rendu ce témoignage pour que l’opinion sache que notre métier a des règles et des codes. Pour lui, la familiarité ne doit pas exclure le professionnalisme. « Réclamer ses droits n’est pas de la jalousie », a-t-il dit.
C’est décidé , je m’invite dans ce débat sur le plagiat. Mais avant je veux rassurer tout le monde de mon impartialité dans ce litige entre kila et la célèbre team.
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Je pense être légitime pour en parler en tant qu’artiste, mieux en tant qu’auteur d’une chanson reprise, notamment le titre Allons à Wassakara qui est une version Billy Billy du morceau téléphone du monument vivant, monsieur Sehia lukson Pado .
En effet lorsque je devais sortir mon album j’ai cherché à le rencontrer. N’ayant pas son contact je me suis renseigné de bouche à oreille pour savoir où est qu’il résidait, et comme toutes célébrités j’ai fini par trouver son lieu de résidence. Dieu sait combien de fois j’y ai été parce qu’il était souvent entre deux vols.
Mais j’ai patienté jusqu’à ce que je lui présente mon projet. Jai eu de la chance papa (Lukson Pado) a apprécié mon remix et a validé. Je le répète j’ai eu de la chance parce qu’il n’ était pas obligé d’accepter que son œuvre ,l’œuvre de son esprit soit réchauffé comme du riz couché. J’insiste sur l’expression (œuvre de l’esprit) ; c’est vrai que l’esprit peut être 1 parfois, n’empêche que chacun est propriétaire de son esprit par ricochet de ces œuvres. Bref ,laissons la métaphysique aux spécialistes et parlons droits auteurs . Comme je l’ai indiqué précédemment j’ai eu l’accord de monsieur Luckson avant de sortir mon album ,mais le Burida a exigé une confirmation de ce dernier avant que je touche mes droits.
En un mot ,même l’accord de principe ne faisait pas de cette œuvre ma propriété, alors il a fallu une confrontation téléphonique entre Billy Billy,Luckson Pado et la commission d’écoute du Burida pour que les droits de ce titre me soient légués . Papa Luckson a dit :Lorsqu’un père construit, c’est pour que les enfants héritent, c’est mon fils, donnez lui tous les droits sur ce titre, je veux rien dessus parce qu’il m’a honoré de mon vivant.
Je rends cet témoignage pour que l’opinion sache que notre métier a des règles et des codes. La familiarité ne doit pas exclure le professionnalisme ,surtout dans une Côte d’Ivoire ou celui qui mousse est celui qui a raison malheureusement.
Pour finir je veux dire aux jaloumètres que réclamer ses droits n’est pas de la jalousie ,c’est Billy Billy qui a eu de la chance sinon Michael Jackson a payé les droits de manu dibango avant de mourir.
Sur ce , bravo à la team et bon retour à kila .
Awolé zegregba c’est le système qui est comme ça.
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
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