Le vendredi 3 mai 2024, le Conseil des ministres belge a approuvé en seconde lecture un projet de loi visant à améliorer les conditions de travail des personnes qui se livrent à la prostitution.
Selon le ministre de l’économie, Pierre-Yves Dermagne, cette nouvelle législation permettra aux travailleurs du sexe de conclure un contrat de travail avec un employeur agréé, leur assurant ainsi une couverture sociale et le respect de leurs droits fondamentaux.
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Le projet de loi, élaboré en collaboration avec les ministères des Affaires sociales et de la Justice, vise à garantir aux travailleurs du sexe un cadre de travail sûr et équitable, similaire à celui de tout autre travailleur. Le contrat de travail inclura des dispositions sur la durée du temps de travail, la rémunération et d’autres aspects liés à l’emploi.
Pour être agréé par les autorités, l’employeur devra satisfaire à certaines conditions, notamment présenter un casier judiciaire vierge et disposer d’un siège social ou d’exploitation en Belgique. De plus, il devra respecter les libertés individuelles des travailleurs du sexe et leur garantir un environnement de travail sécurisé.
Il devra «respecter les libertés de celles et ceux dont il organise le travail» et leur garantir «un environnement sécurisé», résume le ministre du Travail et de l’Économie, le socialiste francophone Pierre-Yves Dermagne. «Les travailleurs auront le droit de refuser des partenaires sexuels ou des actes sexuels spécifiques, sans que ce refus ne constitue un motif de licenciement», ajoute-t-il.
Le ministre du Travail et de l’Économie a souligné que les travailleurs auront le droit de refuser des partenaires sexuels ou des actes sexuels spécifiques, sans craindre de représailles de la part de leur employeur. Cette nouvelle loi marque une avancée significative dans la protection des droits des travailleurs du sexe en Belgique.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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