L’humoriste et acteur ivoirien Bamba Bakary a fait des révélations surprenantes lors de son passage dans l’émission La Télé d’ici. Il affirme avoir été collaborateur extérieur à la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) pendant quinze ans sans avoir reçu un centime.
Avec la sincérité et l’humour qui le caractérisent, il est revenu sur son long parcours à la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), qu’il décrit comme une aventure marquée par la passion, mais sans rétribution salariale.
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« Moi, j’ai travaillé pratiquement 15 ans à la télévision. Pour la RTI, je n’étais pas embauché, j’étais collaborateur extérieur. Je n’ai jamais reçu un centime », a-t-il confié avec franchise.

Selon lui, durant toutes ces années, il assumait lui-même ses frais de transport et ne recevait aucune indemnité. « On peut aller vérifier ce que je dis, les dirigeants sont encore là », a-t-il ajouté, insistant sur l’authenticité de son témoignage.
L’humoriste a expliqué que malgré ce manque de rémunération, il poursuivait son engagement par passion pour son métier et pour la visibilité que lui offrait la télévision. « La RTI ne me payait pas, mais la notoriété j’étais collaborateur l’extérieur », a-t-il reconnu.
Ce n’est qu’avec le lancement de l’émission « Le bon vieux temps », qu’il a enfin perçu un cachet, a-t-il précisé. « J’ai touché pour la première fois 200 mille francs CFA, sous Kébé Yacouba. L’émission n’a duré que deux ans », a-t-il souligné.
Au-delà de cette confidence, Bamba Bakary est revenu sur son parcours d’humoriste, qui remonte à l’école primaire. « Depuis tout petit, mes camarades riaient à chaque fois que je parlais. À l’époque, on s’en fichait, mais c’est de là que tout est parti », a-t-il raconté.

Malgré les difficultés, l’artiste estime que son expérience à la RTI lui a permis de construire sa carrière et d’acquérir une reconnaissance auprès du public ivoirien. « Oui, j’aurais aimé être rémunéré comme cela se fait aujourd’hui, mais à l’époque, les choses étaient différentes », a-t-il conclu.
Bamba Bakary, qui reste une figure incontournable du paysage culturel ivoirien, continue ainsi de marquer les esprits, non seulement par son humour, mais aussi par la transparence de ses témoignages.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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