Le chanteur mandingue Petit Papou, désormais connu sous le nom de Grand Papou, n’a pas tari d’éloges à l’endroit de la célèbre Aïcha Koné, qu’il considère comme une figure inégalable de la musique africaine. Il affirme qu’aucune chanteuse mandingue ne peut égaler la diva Aïcha Koné.
Dans une déclaration empreinte d’admiration, il a tenu à saluer la contribution exceptionnelle de la diva ivoirienne à la valorisation de la culture mandingue.
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Pour Grand Papou, le statut de diva ne se mesure ni aux bijoux clinquants, ni aux apparences, encore moins aux polémiques qui émaillent parfois la sphère musicale. « Être diva, ce n’est pas une question d’or, de beauté, de clash ou de palabres à n’en plus finir. La seule Diva que moi je connais dans la musique mandingue, c’est maman Aïcha Koné », a-t-il affirmé.
Selon l’artiste, Aïcha Koné est une pionnière qui a su porter haut les couleurs de la langue et de la culture malinké. Elle a été l’une des premières à chanter en malinké sur des scènes internationales, participant ainsi à la reconnaissance et à la diffusion de cette culture musicale au-delà des frontières ivoiriennes. « Elle a beaucoup voyagé, elle a fait le tour du monde, se produisant sur de grandes scènes. Elle est instruite et talentueuse », a-t-il rappelé.
Petit Papou souligne également la richesse discographique de l’artiste, dont il est difficile de comptabiliser le nombre exact d’albums sortis au cours de sa longue carrière. Mais pour lui, le mérite d’Aïcha Koné ne se limite pas à la musique mandingue. « Elle est avant tout une grande chanteuse de variétés. Elle est complète, une vraie artiste avec un grand A », a-t-il soutenu.
À travers ce vibrant hommage, Grand Papou entend rappeler aux jeunes générations la place centrale qu’occupe Aïcha Koné dans le patrimoine musical ivoirien et africain. Pour lui, aucun nom actuel dans la sphère mandingue ne peut rivaliser avec celle qu’il appelle affectueusement « Maman Aïcha ». Un message clair en faveur de la reconnaissance de ceux qui ont ouvert la voie à des générations d’artistes.
Cette prise de parole du chanteur mandingue s’inscrit dans un contexte où le respect des aînés et la transmission de la mémoire musicale deviennent plus que jamais nécessaires face à la montée des controverses et à l’émergence de nouveaux codes dans l’industrie musicale ivoirienne.
Lucien Kouaho (stagiaire)