Asamoah Gyan, l’ancien capitaine de l’équipe nationale du Ghana, a réitéré que lui et André Ayew ne sont pas amis mais simplement des coéquipiers ayant une bonne compréhension sur le terrain.
Gyan et Ayew ont joué ensemble pendant plus d’une décennie, représentant le Ghana lors de plusieurs tournois de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et de la Coupe du Monde de la FIFA. Cependant, des rapports de tension entre les deux joueurs persistent depuis des années, bien qu’il n’y ait aucune preuve de conflit entre eux.
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Les spéculations ont pris de l’ampleur avant la CAN 2019, lorsque l’entraîneur Kwasi Appiah a destitué Gyan de son poste de capitaine des Black Stars et a nommé Ayew comme nouveau capitaine. Parlant de sa relation avec Ayew, Gyan a déclaré qu’ils entretiennent une relation cordiale mais ne sont pas amis en dehors du terrain.
Il a expliqué qu’il avait une bonne entente avec l’ancien attaquant de West Ham et Swansea, mais qu’il avait son propre cercle d’amis. «Je dis habituellement qu’André est mon coéquipier. Parfois, les gens comprennent mal. C’est un coéquipier avec qui je parle et avec qui je ris, mais nous avons des amis», a déclaré Gyan sur Atinka TV.
«Les amis sont des personnes avec qui vous partagez des secrets. André est un coéquipier avec qui je m’entends bien au camp, et nous travaillons en équipe sur le terrain, mais cela ne fait pas de lui mon ami. Mais les gens ont créé une rivalité inutile, et c’est bien. En fin de compte, j’ai aussi des personnes avec qui je sors et avec qui je travaille. Ce sont mes amis. Mais quand nous sommes dans la même équipe, nous sommes des coéquipiers», a-t-il ajouté.
Dans une précédente interview avec Asempa FM, Gyan a décrit Ayew comme un bon leader, même s’ils ont des styles de leadership différents. «Chacun a son style de leadership. Tout le monde a vu ce que j’ai fait quand j’étais capitaine. Et maintenant, c’est le tour d’André, et ses collègues ont appris comment il fait les choses (…) André est un bon leader. Nous avons été en camp ensemble avant, et pendant son temps en tant que mon assistant, il a montré des signes d’un bon leader», a-t-il expliqué. «Maintenant, c’est son moment. En fin de compte, c’est comme un débat, et il n’y a pas de gagnant. Mais les gens savent dans leur tête qui a fait quoi, donc chacun a son opinion», a ajouté Gyan.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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