L’artiste ivoirien Salif Traoré, dit A’Salfo, leader du célèbre groupe Magic System, a récemment livré un témoignage sur son parcours. Sans détour, il a évoqué les sacrifices et les petits métiers qui ont jalonné son chemin avant la reconnaissance internationale.
« Moi, je n’ai pas honte de le dire : j’ai vendu des journaux à la criée, j’ai travaillé dans une boulangerie, j’ai ciré des chaussures. Bref, j’ai fait tous les petits boulots possibles qui pouvaient au moins me permettre de survivre », a-t-il confié, ajoutant que ces expériences ont forgé son caractère et renforcé sa détermination.
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A’Salfo a expliqué qu’il avait adopté très tôt une philosophie d’autonomie et de résilience. « Depuis tout jeune, je n’ai jamais voulu abandonner. J’ai toujours cherché à être autonome, parce que pour moi, après 18 ans, on ne court plus derrière les parents, on se débrouille, comme on dit à Abidjan. », a-t-il avoué.
Avant que la musique ne devienne sa voie, A’Salfo a dû cumuler des petits métiers pour assurer sa survie et entrevoir un avenir meilleur. Ces efforts, dit-il, lui ont permis de transformer une passion en métier.
Par ses mots, A’Salfo espère motiver une génération à croire en ses rêves, peu importe les obstacles.
Son témoignage résonne comme un appel à l’effort, à la détermination et à l’humilité, des valeurs qu’il continue de porter haut à travers sa musique et ses engagements sociaux. A’Salfo reste un modèle pour la jeunesse ivoirienne et africaine, illustrant qu’avec du courage, tout est possible.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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