L’écrivain Armand Gauz, connu pour ses œuvres engagées, a exprimé une vive colère contre les Ivoiriens résidant en France.
Dans une récente déclaration, il n’a pas mâché ses mots, qualifiant ses compatriotes d’incultes. « Les Ivoiriens de France, des incultes qui ne vont pas au théâtre, au cinéma, au musée, dans des galeries, aux festivals, dans les bibliothèques, ne voyagent pas, ne découvrent rien, ne sont curieux de rien, ne vont pas aux restos (à part les maquis et les fast-food)… et au-dessus et par-dessus tout, ne lisent pas ! », s’insurge-t-il.
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Gauz, qui réside en France depuis 14 ans et a une carrière littéraire s’étalant sur une décennie, a observé de près le comportement de la diaspora ivoirienne. Il constate amèrement que très peu d’entre eux assistent à ses rencontres littéraires : « En 10 ans, je connais le nombre exact d’Ivoiriens et Ivoiriennes qui participent à mes rencontres littéraires… et leur compte n’arrive pas jusqu’aux doigts des pieds ! »
L’écrivain souligne également que ces Ivoiriens ne s’intéressent à lui que lorsqu’il apparaît à la télévision. « Les Ivoiriens de France, des incultes qui ne te voient que quand tu passes à la télé (les journaux ? Faut oublier, à moins qu’il y ait une grande photo), sont prompts à te le faire savoir quand ils te rencontrent dans la rue (le fameux : vu à la télé), mais incapables de dire pour quel bouquin tu y étais. », a-t-il critiqué.
En outre, il ironise sur l’attitude de ses compatriotes qu’il voit parfois à Abidjan, prétendant être supérieurs alors qu’ils traînent dans les lieux branchés de la ville. « Les Ivoiriens de France, des incultes qui me font sourire quand je les vois traîner dans les coins hype d’Abidjan en se donnant des airs supérieurs… », a marré l’écrivain.
Gauz précise que ses propos ne sont pas une insulte, mais un constat basé sur ses années d’observation et d’expérience. « Ce n’est point une injure, mais juste un exposé, un état des lieux, un procès-verbal, un portrait, un débriefing de 14 ans de vie ajoutés à 10 ans de carrière littéraire : les Ivoiriens de France, des incultes ! », a-t-il recadré.
Lucien Kouaho (stagiaire)