La nouvelle est tombée ce jeudi 26 juin 2025, et elle fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le monde du football : Cristiano Ronaldo prolonge son contrat avec Al-Nassr pour deux années supplémentaires, à 40 ans, avec un salaire tout simplement astronomique de 400 millions d’euros, soit environ 262 milliards de francs CFA.
Une somme vertigineuse qui dépasse l’entendement et met en lumière la stratégie agressive de l’Arabie Saoudite pour faire briller sa Saudi Pro League.
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200 millions d’euros par an, soit 131 milliards de FCFA annuels, c’est dix fois plus que ce que perçoit Lionel Messi à l’Inter Miami (environ 13 milliards de FCFA par an). La comparaison est saisissante, tant l’écart est gigantesque, illustrant la volonté des dirigeants saoudiens de faire de Ronaldo la figure centrale de leur championnat, quitte à ignorer toute logique sportive ou économique.
Dans une vidéo de présentation spectaculaire, on voit Ronaldo marcher pieds nus dans le sable avant de lancer face caméra, sourire aux lèvres : « Al-Nassr forever ». Ce message, simple mais puissant, met fin aux spéculations sur un éventuel départ vers les États-Unis ou ailleurs. Le Portugais, désormais le joueur le mieux payé de l’histoire du football, choisit de poursuivre l’aventure dans le Golfe, motivé par des sommes que l’on croyait inimaginables.
Depuis son arrivée, l’Arabie Saoudite a fait de lui une véritable vitrine : les stades se remplissent, les caméras sont braquées sur lui, et peu importe les performances du championnat, c’est Ronaldo que le public vient voir. Les chiffres affolent : Karim Benzema touche environ 66 milliards FCFA par an à Al-Ittihad, tandis que Neymar, avant son retour au Brésil, émargeait au même montant.

Le sélectionneur de l’Arabie Saoudite peut se frotter les mains. Sur le terrain médiatique, son pays a déjà gagné. Et même si la Saudi Pro League peine à séduire sportivement, elle s’impose comme le nouvel eldorado des stars vieillissantes du ballon rond, prêtes à échanger les grandes compétitions pour des contrats dorés.
Cristiano Ronaldo, lui, trône seul au sommet d’un empire bâti sur l’or noir et les pétrodollars. À 40 ans, il s’impose encore comme une légende vivante, mais désormais, assise sur une montagne de billets, dans une ligue qui mise plus sur son image que sur son football.
Le débat est lancé : est-ce encore du sport, ou juste du spectacle ? Peu importe pour l’Arabie Saoudite, tant que le monde parle d’elle.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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