La reine du « ahoco », Antoinette Konan, a fait une révélation sur ce qu’aurait pu être sa vie sans la musique. Dans un témoignage, l’artiste a confié qu’elle avait, dans sa jeunesse, nourri le désir de se consacrer à Dieu en devenant religieuse.
Sur la question de savoir si elle n’avait pas été artiste, quel métier aurait-elle choisi de pratiquer, Antoinette Konan affirme : « Personnellement, j’aurais bien voulu être une religieuse, une bonne sœur à l’église catholique », a-t-elle expliqué.
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Mais ce souhait ne faisait pas l’unanimité au sein de sa famille. Sa mère, attachée aux traditions familiales, espérait des petits-enfants et ne voulait pas que sa fille embrasse la vie monastique. Son père, quant à lui, voyait en elle une autre vocation : la médecine. « Mon père avait décelé chez moi des aptitudes pour la médecine. Toute petite, j’étais celle qui était toujours prompte à faire les pansements médicaux des membres de la famille », a confié l’artiste.
Finalement, c’est une autre voie, guidée par sa passion, qui s’est imposée : la musique. Pour Antoinette Konan, ce choix n’a rien du fruit du hasard. « Les voies de l’Éternel étant insondables, ma grande passion pour la musique a pris le dessus », a-t-elle déclaré, soulignant que cet art, à sa manière, remplit aussi une mission spirituelle.
Car au-delà du divertissement, la musique, selon elle, a un rôle thérapeutique et spirituel. « D’une certaine manière, la musique conforte et guérit des cœurs. Avec des textes, des paroles religieuses, elle réussit à semer des germes de l’amour du prochain dans les cœurs », affirme-t-elle avec conviction.
Ainsi, même si elle n’a pas revêtu l’habit de religieuse, Antoinette Konan considère que son parcours artistique lui permet de toucher les âmes et de transmettre un message d’espérance, d’amour et de foi.
Lucien Kouaho (stagiaire)