Invité récemment sur le plateau de l’émission Show Buzz de la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI), l’artiste chanteur ivoirien Amaral D’Afrik, de son vrai nom Fofana Vamara, a livré un témoignage poignant sur les attaques dont il est la cible depuis la ressortie de sa chanson engagée « Ils ont menti ».
Connu pour ses textes à forte portée sociale, Amaral a rappelé que le Zouglou est, par essence, une musique de dénonciation. Cependant, il regrette que, de nos jours, toute critique formulée à travers la musique soit immédiatement perçue comme un acte politique. « Dès que nous sortons des chansons pour dénoncer, nous sommes taxés de faire de la politique. C’est ce que je vis actuellement avec ma chanson ‘Ils ont menti’. À chaque publication, je suis l’objet d’injures et de méchancetés dans les commentaires. Je suis beaucoup acculé », a-t-il confié.
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Certains internautes lui reprochent de privilégier les chansons à message au détriment des morceaux festifs. D’autres vont plus loin en estimant que ses prises de position lui auraient coûté en popularité. Face à cette avalanche de critiques, Amaral reste ferme : « Ce sont des commentaires qui ne doivent pas nous ébranler. L’artiste est avant tout la voix des sans-voix. »
Loin de toute ambition politique, il insiste sur le rôle de l’artiste dans la société. « Je me fais juste le porte-voix des populations, même de ceux qui m’insultent parce qu’ils ne comprennent pas ma démarche. Je n’insulte pas les hommes politiques, je ne fais pas de politique », a-t-il souligné.

Pour Amaral D’Afrik, un album de Zouglou digne de ce nom doit contenir au moins un titre qui dénonce les maux de la société. Fidèle à cette ligne artistique, il entend poursuivre sa mission malgré les incompréhensions et les critiques.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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