Maître N’dry Claver a fait une analyse de l’affaire dite de « l’expulsion de la famille de feu Tioté Cheick » qui fait couler de l’encre et de la salive. Selon lui, les événements portent en eux des leçons de vie.
Les événements portent en eux des leçons de vie. Que pouvons-nous retenir de l’affaire dite de « l’expulsion de la famille de feu Tioté Cheick ? » Je retiens 3 choses et un conseil :
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1-Sur le plan juridique, en Côte d’Ivoire, la qualité d’héritier se prouve par un acte qu’on appelle jugement d’hérédité. L’époux survivant hérite de L’époux décédé avec les enfants. Dans cette hypothèse légale, les parents en sont exclus.
Dans le cas de l’affaire, c’est L’épouse survivante de TIOTÉ et ses enfants qui sont ses héritiers. Avec cette qualité, ils ont droit à la protection de la loi.
2-Sur le plan moral. Il semble que le bien en question ait été réservé par le défunt à sa famille biologique. Il n’a cependant pas établi de titre de propriété à leur profit. Voici la confrontation entre le droit de propriété des héritiers légitimes et la morale qui devrait considérer les vœux du défunt époux.
Dans la configuration de l’affaire, la morale change selon le rapport que chacun entretien avec la matière périssable. Le bien matériel. Le titulaire du droit peut renoncer et faire don en tenant compte de ses valeurs morales.
3-Afin que nul n’en ignore.
Tous ceux qui sont issus d’une famille biologique peu nantie et qui ont une certaine fortune, s’ils veulent donner un bien aux membres de leur famille, qu’ils le fassent aux noms du père, de la mère ou de tous les frères et sœurs par-devant un Notaire s’agissant d’un bien immobilier.
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4-Un conseil (Excusez-moi) Madame Tioté, Tout Laisse. Qu’Allah vous aide à comprendre pour le repos de l’âme de votre défunt époux.
Des parents de Cheick Tioté affirment qu’ils ont été expulsés de la maison familiale