Une nouvelle affaire de cyberharcèlement secoue la toile. Selon une publication de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), D. B. D., une jeune femme active sur les réseaux sociaux, s’est retrouvée au cœur d’un chantage après avoir partagé une vidéo intime en vue unique dans un groupe en ligne. Ce qui devait rester privé a rapidement viré au cauchemar.
Selon ses déclarations, un individu l’a contactée peu après, menaçant de publier la vidéo si elle refusait d’entretenir des relations avec lui. Malgré ses efforts pour le bloquer, l’homme multipliait les numéros de téléphone et persistait à lui envoyer des messages à caractère sexuel, plongeant la jeune femme dans une situation d’angoisse et de peur.
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Face à l’escalade du harcèlement, D. B. D. a décidé de saisir la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), le centre technique de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). Les enquêteurs ont aussitôt ouvert des investigations approfondies. Celles-ci ont rapidement permis d’identifier le suspect, K. M., qui a fini par reconnaître les faits qui lui sont reprochés.
L’auteur présumé selon la PLCC, devra désormais répondre devant la juridiction compétente pour enregistrement et menace de diffusion d’images à caractère sexuel, des actes sévèrement réprimés par la loi n°2013-451 relative à la lutte contre la cybercriminalité en Côte d’Ivoire.
Cette affaire rappelle l’importance de la prudence lors du partage de contenus sensibles en ligne et met en lumière les dispositifs mis en place par les autorités pour protéger les victimes de cyberharcèlement.
Karina Fofana
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