Dans une publication sur son compte Facebook a déploré que nos populations n’ont pas la culture de visite des musées et autres lieux de mémoire. Il recommande au ministère de la Culture et de la Francophonie à travers sa direction de musée de mettre en place une politique.
Que sont devenus les masques rétrocédés par la France à la Côte d’Ivoire ?
Durant l’époque coloniale, plusieurs masques ont été abusivement déportés vers la puissance colonisatrice, en occurrence la France afin d’être exposé au sein des musées occidentaux.
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Pourtant, un masque représente l’histoire vivante d’un peuple, son patrimoine. C’est pourquoi les pays africains dont les masques ont été déportés ont toujours réclamé le retour des différents masques dans leurs pays respectifs.
C’est dans cette veine que la France et l’Allemagne, dans le cadre d’un partenariat, ont accepté de rétrocédé au Benin et à la Côte d’Ivoire un certains nombres de masques ‘’dérobés’’ lors de la colonisation.
Ces différents masques rétrocédés sont exposés au sein des musées de nos pays. Malheureusement, nos populations non pas la culture de visite des musées et autres lieux de mémoire.
Aussi ne serait-il pas souhaitable que les masques africains restent au sein des musées européens en échange d’une contrepartie financière à reverser aux pays concernés ?
L’an dernier par exemple, en France, le musée de Paris recevait la dépouille du pharaon pour un trimestre. Les différentes écoles, les universités, des historiens, avaient depuis de mois réservé leurs places auprès de la direction du musée de Paris ce qui a amené la direction à poursuivre l’exposition sur un semestre afin de satisfaire toutes les personnes ayant sollicitées une visite.
En guise de recommandation le ministère de la Culture et de la Francophonie à travers sa direction de musée pourrait mettre en place une politique auprès des établissements scolaires, universitaires etc. pour la visite des musées, des zoo et lieux de loisirs pour permettre aux enfants d’aujourd’hui, adultes de demain, de perpétuer la pratique des fréquentations de musée, zoo et lieux de loisirs.
Cette pratique permettrait d’engranger de nombreuses devises pour les caisses de l’Etat et contribuerait à acquérir de nouveaux masques, à l’entretien des masques et lieux d’exposition qui le nécessite.
Adou Evariste
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
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