Le journaliste ivoirien, Augustin Kouyo, a rapporté que les experts du domaine spatial répondent tous que l’Afrique a plus que besoin de l’espace, pour régler de façon durable les questions de pauvreté. Il a exhorté les jeunes à s’orienter vers les études spatiales.
l’Afrique dans l’espace ? C’est déjà une réalité
Certains se demandent en quoi la conquête de l’espace est si importante pour l’Afrique à un moment où les populations africaines crient famine et réclament à cor et à cri la baisse des prix des denrées alimentaires ou encore la chute des prix de l’Internet. Pour coller à notre actualité ivoirienne fait de révolte contre les compagnies de téléphonie mobile.
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Les experts du domaine spatial répondent en chœur que l’Afrique a plus que besoin de l’espace, justement pour régler de façon durable les questions de pauvreté, de gestion des ressources en eaux et de l’environnement. Quand donc l’Afrique parle de l’espace, ce n’est pas forcément pour aller sur la lune ou encore vérifier si la planète Jupiter est habitable. Du moins pas pour l’instant. L’espace doit être le moyen de transformation socioéconomique durable de l’Afrique.
C’est pour parler de tout cela qu’une grande conférence dénommée Newspace Africa se déroule depuis mardi à la patinoire de l’hôtel ivoire sur le thème : « l’espace pour la transformation socioéconomique de l’Afrique ». Elle réunit plus de 300 experts africains en matière de connaissance de l’espace, les présidents et directeurs des agences spatiales africaines et les représentants gouvernementaux. Ils échangent leurs expériences et discutent des voies moyens pour que l’Afrique ne reste pas indéfiniment le consommateur des données produites par les autres. Selon eux, l’espace n’est plus aussi cher que par le passé. Il existe la possibilité d’envoyer de petits satellite en orbite pour l’observation terrestre.
La conférence Newspace Africa est à sa deuxième édition. La première ayant eu lieu l’année dernière à Nairobi au Kénya. Elle est organisée par l’agence Space in Africa sous la houlette de la commission de l’Union africaine en charge de la recherche scientifique et de l’innovation avec l’appui du ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Ce qu’il faut savoir. C’est qu’un grand nombre de pays africains ont déjà créé leurs agences spatiales. C’est le cas du Gabon, du Sénégal, du Ghana et de l’Angola pour ne citer que ceux-là.
Ce qu’il faut savoir. C’est que l’Angola a déjà lancé un satellite du nom de Angosat 2.
Ce qu’il faut savoir c’est que la Côte d’Ivoire n’a pas encore créé d’agence spatiale. Elle est justement en projet depuis l’annonce faite par le ministre Adama Diawara en décembre 2021. Il a d’ailleurs plaidé pour une plus forte sensibilisation afin de vaincre les réticences. C’est tout dire.
Ce qu’il faut enfin savoir. C’est que le programme spatial de l’Union africaine est dirigé par un ivoirien. Il se nomme Tidiane Ouattara. Depuis 2016, il a réussi la prouesse de convaincre les gouvernements africains de mettre en une agence spatiale africaine. Elle n’est pas encore fonctionnelle. Mais déjà, il faut savoir qu’elle est basée au Caire en Egypte.
Voilà, je n’ai pas tout dit mais je pense en avoir dit beaucoup. Je vais finir par vous conseiller d’essayer de vous orienter vers les études spatiales. Il paraît que c’est l’avenir de l’Afrique. Je parle là nos jeunes frères et nos enfants qui sont encore sur les blancs.
Augustin Kouyo
Comprendre la nuance entre « une grande chose » et « grand-chose »