La célèbre actrice et productrice, Akissi Delta, de son vrai nom Akissi Delphine Loukou à la faveur de son passage dans l’émission ‘’Allume La Télé’’ de la RTI du mardi 4 avril 2023, dit qu’elle a tout perdu dans une affaire de terrain acquis il y a plus de 10 ans. Elle dit qu’elle a été obligée de vendre ses voitures. Elle s’est adressée au ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné afin récupérer son bien.
La célèbre actrice et productrice, Akissi Delta dit avoir tout perdu dans une affaire de terrain. Dans l’émission ‘’Allume La Télé’’, elle s’est adressée au ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné afin qu’une solution soit trouvée. « J’ai l’impression que toute la souffrance que j’ai enduré jusqu’à présent le ministre Nabagné Koné n’est pas informé », a-t-elle fait remarquer. « Vous êtes une légende », dit l’animateur. « Une légende ? Si j’en étais, je ne serais pas venue en taxi », a rétorqué Akissi Delta.
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Et d’ajouter, « en 2005 je suis allée en France avec la RTI. Et là-bas, j’ai croisé quelqu’un de l’Afrique Centrale à qui j’ai posé mon problème. Je lui ai demandé un financement pour lancer mes activités et il m’a financé à hauteur de 100 millions FCFA en 2006. Il fallait trouver un espace mais je n’en trouvais pas si bien que j’ai commencé à dépenser l’argent ».
« C’est ainsi que je suis allée rencontrer Koutouan Bernard qui travaille à la radio pour lui dire que je cherchais un espace. Celui-ci m’a dit qu’à Aboboté, il y en avait pas et qu’il allait me confier à quelqu’un à Abobo-Baoulé. Il me présente à la famille Akessé qui dit qu’il y en avait. Celle-ci a dit qu’elle devrait au préalable voir la chefferie pour vérification. La chefferie finit par confirmer que l’espace appartenait effectivement à Akessé et me demande de laisser mes pièces pour l’établissement des documents afférents »,a relaté Akissi Delta.
« A la suite ils m’ont fait savoir qu’ils étaient prêts à faire les dossiers si j’étais disposé à effectuer le paiement. J’ai confirmé que j’étais disposé et les dossiers ont été établis. Ils m’ont donc remis les deux attestations villageoises en présence des chefs et des propriétaires terriens. L’espace fait environs deux hectares ; il est dans la zone de Djorobité, sur le boulevard Latrille. J’ai les deux attestations villageoises depuis 2006 », a-t-elle insisté.
A l’en croire, en 2007 elle a voulu faire la demande de l’ACD et on lui dit de patienter car il se peut que le boulevard Latrille s’élargisse. Elle fait remarquer qu’à l’époque, c’était une plantation sur laquelle un bouvier faisait brouter son troupeau de bœufs.
« Un jour on me convoque au tribunal. Sur la convocation je vois le nom d’un certains Loba. J’appelle une des trois sœurs qui m’a vendu le terrain pour lui expliquer et elle décide de m’accompagner au tribunal. En ce moment, j’avais déjà obtenu l’ACD d’un des terrains pendant que l’autre était en attente. Au tribunal, on me fait savoir qu’il y a une nouvelle approbation sur l’espace qui dit que je n’ai plus de lots là-bas », a-t-elle fait observer.
« Ce qui a fait que j’ai tout vendu, c’est parce que j’ai hypothéqué le terrain, j’ai pris un crédit de près de 350 millions FCFA dans deux banques différentes. Cette novelle approbation qui date de 2020 me créé d’énormes difficultés ainsi qu’à plusieurs personnes. A ce que je sache, c’est le ministère de la Construction qui établit les approbations », a dit l’actrice avant d’insister qu’elle a tout perdue et que l’affaire est en justice.
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« La première fois j’ai gagné le procès. A l’appel, j’ai encore gagné et ils m’ont envoyé à la Cour suprême. J’ai l’impression que la grosse qui est sortie n’est pas valable au ministère de la Construction. Pendant ce temps, les banques me mettent la pression pour rembourser leur crédit puisqu’elles ont découvert que l’espace a été mis en valeur. Voilà comment j’ai tout vendu dans l’intention de rembourser les crédits. Chaque mois je dois payer 10 millions FCA alors que je ne fais rien. A ce jour, il me reste encore 67 millions FCFA à payer », a-t-elle argué.
Karina Fofana
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