Déjà qualifiés pour la CAN 2023, en tant que pays hôte, les Éléphants de Côte d’Ivoire préparent le rendez-vous de janvier 2024 à partir de ces matchs des éliminatoires. Après trois journées, les Pachydermes ivoiriens dominent la poule H qui est à leur portée.
La Zambie, 17e africain, les Comores (37e), et le Lesotho (44e) ne permettront sûrement pas, au terme de ces éliminatoires, de bien jauger le niveau réel du groupe de Jean Louis Gasset. C’est pourquoi, au terme de ce match contre les Comores, il est difficile de faire une analyse assez pointue sur la prestation de Serge Aurier et ses coéquipiers et même d’avoir des certitudes. Mais il faut déjà féliciter le groupe qui a rempli son contrat en s’imposant.
A lire aussi : 100e sélection chez les Eléphants de Côte d’Ivoire : Voici ce que le président de la FIF a dit à Max Gradel
Car bien que classés 37e africain, les Comores font partie des nations émergentes du football africain sur lesquelles il faudra compter à l’avenir. Surtout après la Can 2021, où l’équipe a accédé au deuxième tour. Dans l’ensemble, il y a eu de belles choses dans cette équipe des Éléphants. On a noté dans leur prestation, l’envie de s’imposer, l’implication de l’ensemble des joueurs dans les efforts défensifs. Des joueurs tels que Christian Kouamé, Sangaré Ibrahim, le jeune Traoré Hamed Junior, Franck Kessie, Serge Aurier et autres étaient presque partout et ont été généreux dans l’effort.
L’équipe a su gérer ses moments faibles et a su se reprendre pour repartir de l’avant assez rapidement. Enfin, il y a aussi de l’efficacité avec trois buts marqués uniquement par des attaquants (Kouamé, Haller, Krasso). Ce qui n’était pas souvent arrivé depuis quelque temps. Tout n’a malheureusement pas été parfait dans l’équipe.
On ne peut certes pas reprocher grand-chose au bastion défensif des Éléphants, mais il est clair que les légèretés observées dans l’axe central auraient coûté plus cher à l’équipe si les Éléphants étaient face à un adversaire d’un calibre plus élevé. A côté de cela, il y a eu quelques confusions sur le positionnement et le rôle de certains éléments. Notamment dans l’axe médian où on avait du mal à situer le positionnement des joueurs.
On a senti un Sangaré Ibrahim plus bas que d’habitude, alors que le joueur est plus à l’aise dans un style box to box. Kessié a également été plus porté vers l’avant que dans un rôle d’ordinaire plus défensif. Même s’il a été présent dans tous les combats, on a eu du mal à se faire une idée claire de la position d’Hamed Traoré Junior. Le choix des hommes dans ce secteur va constituer sans nul doute, à l’avenir, l’une des équations difficiles à résoudre pour Jean Louis Gasset et son staff.
Surtout qu’il y avait sur le banc Seri Jean Michael et Jean Philippe Gbamin. Séko Fofana, absent pour ce match, devrait également compléter le nombre des postulants. Enfin, dans cette rencontre, on a senti l’absence d’un véritable ailier capable de donner des ballons de but à Sébastien Haller. Ce qu’on retient dans l’ensemble, c’est que pour préparer la Can 2023, à domicile, les Éléphants auront besoin de matchs d’un autre calibre que ceux de ces éliminatoires.
Lisez et faites lire Ivoir’Hebdo
La balle est dans le camp de la fédération qui a encore quelques mois pour trouver de véritables sparring-partners aux Éléphants. Au-delà des équipes du Top 10 africain, il faudra, au besoin, viser des écuries européennes capables de titiller Serge Aurier et ses coéquipiers
Fraternité Matin
La FIF et les Eléphants célèbrent le retour de Sébastien Haller en sélection