L’artiste-chanteuse mandingue, Lili Djeli était l’invitée de la Nouvelle Chaine Ivoirienne (NCI), dans l’émission Yvidero’show du vendredi 24 mars 2023 qui avait pour thème : ‘’dans l’univers des reines du mandingue’’. À l’occasion, elle a affirmé ne pas avoir traité sa collègue Affou Kéïta d’analphabète.
Sur le plateau de l’émission, la chanteuse de la musique mandingue ivoirienne Lili Djeli, de son vrai nom Doumbia Mansa, a expliqué les circonstances dans lesquelles elle a répondu aux questions dans une émission radio en lien avec Affou Kéïta, auteure de ‘’ sababoulé’’. « Ça fait plus d’une fois qu’on me pose la question. Donc je dis et je le redis : Je ne l’ai pas traitée d’analphabète. C’est par rapport aux questions qui ont survenu, et j’ai dit, certes, je m’exprime mieux je chante en français qu’elle », a-t-elle recadré.
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Et d’ajouter, « si vous écoutez mes chansons, il n’y a pas une chanson où j’attaque qui que ce soit. Toutes mes chansons que je chante, c’est des thèmes que je développe, soit l’actualité, soit des faits de société que je dénonce », a précisé la griotte Lili Djeli.
Selon la chanteuse, encore appelée ‘’le messie de la musique mandingue’’, « les Ivoiriens aiment s’accrocher à tout ce qui est clash et autre. Peut-être que c’est ce qui fait qu’on rentre dans ce game-là (compétition) », elle fait savoir.
A cet effet, elle a indiqué le rôle de cette musique. « La musique mandingue n’est pas violente à la base, ceux qui font la musique mandingue, soit des griots soit les mandingues, c’est une musique douce, nous sommes des gens qui normalement apaisent les tensions dans les foyers, dans les pays et dans les différentes communautés quand il y a un souci », a-t-elle fait savoir.
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Outre, se prononçant sur l’évolution de la musique mandingue ivoirienne sur le plan international, elle affirme : « ici, en Côte d’Ivoire, la musique mandingue n’a pas de producteur. Pour qu’une musique soit écoutée ailleurs, il faut une belle promotion derrière pour qu’on puisse connaitre l’artiste à l’intérieur et à l’extérieur. Malheureusement il y en a pas », a-t-elle conclu.
Christian Kouakou (stagiaire)
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