Brut a accordé une interview au rappeur français d’origine ivoirienne, H Magnum. En France à l’âge de 8 ans, il dit qu’il a écrit et continue d’écrire des titres pour des articles tels que Gims, Fally Ipupa, Dadju. H Magnum a souligné qu’il fait également des feats avec des artistes ivoiriens, tels que, Shado Chris, Kerozen, etc, avant de dire que son objectif est d’unir les artistes ivoiriens autour d’un but commun.
H Magnum est un rappeur français d’origine ivoirienne. À l’adolescence, il découvre le rap avec trois amis du collège. Ensemble, ils fondent en 1998 le collectif Aconit composé de jeunes rappeurs de leur quartier Saint Blaise. Il a grandi à Yopougon et est arrivé pour la première fois en France à l’âge de 8 ans.
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H Magnum s’impose avec aisance dans l’industrie du rap qu’il fréquente depuis des années. Après quelques expériences en groupe, il se lance en solo, fort de ses projets précédents. Il a écrit et continue d’écrire pour des articles tels que Gims, Fally Ipupa, Dadju.
« J’ai grandi à Yopougon quartier Sicogi ; je suis un vrai Nouchi (un homme fort) en vérité. Je suis arrivé en France à 8 ans. Mais à Yopougon, je faisais du pneu, je mettais les chiens en palabres. J’ai tout fais là-bas. Je jouais au Maracana également. J’étais un grand joueur. Mon père est Beté et ma mère est de Grand-Lahou », a-t-il expliqué à Brut. A l’en croire, il était avec sa mère et parle l’Abikam.
Il explique que la première fois qu’il est venu à Abidjan, il a été marqué. « Parce que quand j’étais à Yopougon c’était un quartier populaire, j’habitais à côté de la rue Princesse. Donc j’allais à la rue Princesse pour écouter la musique, les DJ et leurs Atalakus, le Zouglou, etc. Quand je suis revenu à Abidjan j’ai été marqué par la pauvreté. C’est là que j’ai compris que je revenais de loin », a témoigné H Magnum.
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Il dit avoir fait des feats avec des artistes ivoiriens, notamment, Shado Chris, VDA, Kerozen, Fior 2 Bior, Didi B, Yodé et Siro. « Mon but c’est de tirer la musique ivoirienne vers le haut ; unir les artistes ivoiriens autour d’un but commun qui est de faire rayonner la musique ivoirienne. C’est ce que je m’attelle à faire. Pour le réussir, je m’attelle à ce que les messages soient positifs. Il faut qu’on rayonne dans toute l’Afrique mais il faut qu’on mette la musique devant », a-t-il conclu.
Karina Fofana