La chanteuse ivoirienne Josey est sortie de son silence pour répondre aux déclarations d’Angelo Kabila, tenues récemment dans l’émission Show Chaud. Ce dernier avait affirmé que l’artiste n’exploitait que 30 % de ses capacités musicales et que son management actuel ne lui permettait pas d’atteindre une véritable dimension internationale. Des propos que Josey juge déplacés et profondément irrespectueux.
Sans détour, l’interprète de Diplôme a tenu à recadrer son détracteur. « Qu’il vienne me montrer les 70 % restants, et je verrai ce que je rate. Mais lui, il est où ? Qu’il vienne nous montrer comment on fait du management », a-t-elle lancé, visiblement agacée. Pour Josey, ces critiques relèvent davantage de la provocation que d’une réelle volonté de contribuer à son évolution artistique.
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L’artiste estime surtout que la démarche d’Angelo Kabila manque de considération. « Je pense que c’est un manque de respect envers ma personne de tenir de tels propos. Quand il s’agit de critiquer, ils sont nombreux, mais quand il s’agit de montrer, d’expliquer ou d’aider, ils ne sont pas là », a-t-elle déploré. À ses yeux, la critique n’a de valeur que lorsqu’elle s’accompagne de solutions concrètes et d’un engagement réel.
Josey insiste sur le fait que, si une personne estime pouvoir aider un artiste à faire mieux, elle devrait s’impliquer directement. « Si tu sais que quelqu’un peut faire mieux, tu viens l’aider. Tu peux appeler pour donner des idées, pour propulser la personne ou lui ouvrir des portes. Mais rester à distance pour critiquer, c’est un manque de respect », a-t-elle martelé, appelant à plus de solidarité et de responsabilité dans le milieu artistique.
La chanteuse a également profité de cette sortie pour rappeler le contexte dans lequel elle évolue actuellement. En autoproduction, elle est signée chez Shama Prod, une jeune structure qui, selon elle, avance à son rythme avec des moyens limités. « Nous essayons, tant bien que mal, de promouvoir l’artiste que je suis, tout en produisant d’autres artistes. Ce n’est pas facile », a-t-elle expliqué, soulignant les réalités souvent ignorées du grand public et de certains observateurs.
Concernant l’organisation de ses concerts, Josey reconnaît que les moyens financiers restent modestes. « Aujourd’hui, les concerts que nous organisons n’ont pas beaucoup de sponsors, mais certaines personnes nous soutiennent », a-t-elle confié. Elle regrette cependant l’absence de ceux qui se permettent de juger son parcours sans jamais être présents dans les moments de difficulté. « Angelo Kabila, lui, n’est jamais là. Il ne peut donc pas s’asseoir et critiquer ce que nous faisons », a-t-elle affirmé.
Pour Josey, le plus important demeure la constance et le travail. « Il faut laisser les gens faire leur bout de chemin. On fait comme on peut », a-t-elle conclu, déterminée à poursuivre sa route, à apporter ses preuves sur scène et dans les studios, loin des polémiques et des jugements hâtifs.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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Josey Angelo Kabila






























