Figure emblématique de l’histoire politique et sportive de la Côte d’Ivoire, Germain Coffi Gadeau, selon un texte de Fabien Habib Bosson, demeure le premier président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Son engagement dans la structuration du football national a marqué les débuts de cette discipline dans le pays, à une période charnière de l’édification de l’État ivoirien.
Élu à la tête de la FIF, Germain Coffi Gadeau voit sa carrière prendre rapidement une dimension politique. Quelques mois seulement après son élection, il est nommé ministre de l’Intérieur dans le tout premier gouvernement, illustrant la confiance placée en lui par les autorités de l’époque et son rôle central dans la vie publique nationale.
A lire aussi : Coupe du monde 2026 : L’Égypte refuse le “match des Fiertés LGBT” contre l’Iran
Parallèlement à ses fonctions institutionnelles, à en croire Fabien Habib Bosson, Germain Coffi Gadeau est également membre fondateur et président du Stade d’Abidjan, l’un des clubs les plus prestigieux du pays. Sous son impulsion, le club s’impose comme une référence du football ivoirien et africain.
Cependant, précise Fabien Habib Bosson, l’année 1966 reste marquée par un épisode aussi paradoxal que marquant. Alors que le Stade d’Abidjan est sacré champion de la Ligue des champions de la CAF, un exploit historique pour le football ivoirien, son président se trouve incarcéré à la prison d’Assabou. Cette situation singulière souligne la complexité du contexte politique de l’époque et ajoute une dimension tragique à cette consécration sportive.
Aujourd’hui encore, le nom de Germain Coffi Gadeau reste associé aux fondations du football ivoirien et à une période où sport et politique étaient étroitement liés, faisant de lui une figure incontournable de l’histoire nationale.
Karina Fofana






























