Le défenseur polonais Pawel Dawidowicz, 30 ans, a créé la surprise en rompant son contrat avec Al Hazem moins d’une semaine après son arrivée en Arabie saoudite. Une décision rare dans le monde du football professionnel, où les enjeux financiers sont souvent déterminants, mais que le joueur justifie par des raisons profondément personnelles et éthiques.
L’ancien défenseur du Benfica Lisbonne et du Hellas Vérone avait pourtant été séduit par un contrat particulièrement attractif. Cependant, une fois sur place, il affirme avoir été rapidement confronté à une réalité sociale en décalage total avec ses valeurs. Dans une interview accordée à Tuttomercatoweb, Dawidowicz explique que les restrictions imposées aux femmes en Arabie saoudite l’ont profondément heurté.
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Dans ce pays, de nombreuses femmes sont encore soumises à des règles strictes : limitation des déplacements, obligation d’être accompagnées dans certains contextes, codes vestimentaires imposant de se couvrir en public. Un mode de vie que le joueur qualifie d’“archaïque” et de “discriminatoire”, et qu’il dit ne pas pouvoir accepter, ni pour lui ni pour sa famille.

Renoncer à un salaire considérable n’a pas été une décision facile. Pourtant, pour Pawel Dawidowicz, rien ne saurait primer sur les droits fondamentaux et la dignité humaine. Son départ met en lumière les dilemmes auxquels font face certains joueurs attirés par les championnats du Moyen-Orient : concilier éthique personnelle et opportunités financières.
Ce choix fort rappelle également que, dans le sport moderne, les valeurs et convictions peuvent encore peser plus lourd que l’argent. En quittant l’Arabie saoudite, Dawidowicz envoie un message clair : aucune carrière n’a de sens si elle s’exerce au détriment du respect et de l’égalité.
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