Roger Abinader, fondateur de l’Association Sportive des Clubs de Bouaké (ASCB) et figure marquante du paysage sportif ivoirien, est décédé le samedi 22 novembre 2025.
La nouvelle du décès de Roger Abinader a suscité une profonde émotion dans la ville de Bouaké et au sein de la grande famille du sport ivoirien.
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Visionnaire et passionné, Roger Abinader a marqué de son empreinte le développement du sport en Côte d’Ivoire, particulièrement à Bouaké. À travers l’ASCB, qu’il a fondée, il a contribué à l’essor du handball ivoirien dans les années 1980, période au cours de laquelle le club a connu de nombreux succès. Son engagement ne s’est toutefois pas limité à cette discipline : il a également soutenu activement d’autres fédérations, notamment le cyclisme et la boxe, faisant de lui un mécène sportif respecté.
Selon une publication de Moumoune Coulibaly, Roger Abinader est également reconnu comme un industriel ivoirien influent, dont les actions ont contribué au rayonnement du pays sur la scène internationale. Par ses initiatives industrielles, sociales et sportives, il s’est distingué par sa fidélité envers l’État ivoirien et son attachement aux populations.
D’origine libanaise, la famille Abinader s’est installée en Afrique de l’Ouest en 1945, d’abord au Sénégal, où Antoine Abinader, le père, créa la première usine de confiserie du pays. En 1954, la famille s’établit en Côte d’Ivoire, invitée par le Député Félix Houphouët-Boigny, présenté à Antoine Abinader par Léopold Sédar Senghor, alors député du Sénégal. Ce tournant marquera le début de l’implantation durable des activités industrielles de la famille en Côte d’Ivoire.
Au fil des décennies, Roger Abinader a développé ses entreprises en Côte d’Ivoire et dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, devenant un acteur économique incontournable et un soutien constant au mouvement sportif national.
Sa disparition laisse un grand vide, mais son héritage, lui, demeurera. Ses contributions au sport, à l’industrie et au développement du pays resteront gravées dans la mémoire collective.
Karina Fofana
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