Invité de l’émission Carrefour Weekend sur Fréquence 2 ce samedi 15 novembre 2025, Nama Bouaké Production, l’un des plaignants dans l’affaire Debordo Leekunfa, est revenu sur les circonstances qui ont conduit à la procédure judiciaire ainsi que sur les menaces dont lui et son équipe seraient victimes depuis plusieurs semaines. Il affirme que son équipe et lui reçoivent des menaces.
Pour rappel, l’artiste Debordo Leekunfa a été arrêté le 8 novembre 2025 et placé en détention au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (PPA) ancienne, Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Son interpellation fait suite à des accusations de diffamation, d’injures publiques et de propos attentatoires à l’honneur portés contre plusieurs acteurs du milieu du spectacle, dont Nama Bouaké Production, après une série de sorties virulentes de l’artiste sur les réseaux sociaux.
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Sur les antennes de Fréquence 2, le plaignant affirme vivre une situation de plus en plus inquiétante. « Depuis le début, nous recevons des menaces. Moi-même, mon équipe qui a travaillé sur le concert de Debordo recevons des menaces. Je suis menacé, mais nous sommes là, nous laissons la justice faire son travail », a-t-il indiqué, dénonçant un climat de pression qui vise à les dissuader de maintenir leur action en justice.
Nama Bouaké Production est ensuite revenu sur les éléments qui ont poussé sa structure à porter plainte. Selon lui, les propos de Debordo n’ont pas seulement porté atteinte à son image professionnelle : ils ont touché sa vie privée, au moment même où il traversait une période de deuil.
« Il y a eu de la diffamation, il y a eu trop de choses, il y a eu des injures publiques. Au moment où Debordo faisait ses sorties, j’étais en deuil, j’avais perdu ma mère. Et en se mettant sur les réseaux sociaux pour insulter ma mère, ma famille et mes enfants ont été touchés. Même ma belle-famille a été affectée. On a perdu pas mal de contrats », a-t-il confié avec émotion.
L’affaire, qui continue de susciter de vives réactions dans le milieu artistique, révèle l’ampleur des tensions entre certaines structures de production et des artistes influents. En attendant la suite de la procédure judiciaire, Nama Bouaké Production appelle à la responsabilité et au respect du cadre légal, tout en réitérant sa volonté de laisser la justice trancher « en toute sérénité ».
Lucien Kouaho (stagiaire)
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Nama Bouaké Debordo Leekunfa






























