La participation de la Côte d’Ivoire à la Coupe du Monde U17 Qatar 2025 restera dans les mémoires comme l’une des plus décevantes de l’histoire des Éléphanteaux. La jeune sélection ivoirienne a quitté la compétition dès la phase de groupes, enregistrant trois défaites en autant de rencontres et ne parvenant jamais à trouver son rythme dans un tournoi où les ambitions étaient pourtant élevées.
Placée dans le groupe F aux côtés de la Suisse, du Mexique et de la Corée du Sud, l’équipe dirigée par Vassiriki Diabaté a montré des faiblesses préoccupantes, tant sur le plan défensif qu’offensif. Dès l’ouverture du tournoi face à la Suisse, les Éléphanteaux ont été dominés, s’inclinant lourdement 4-1. Cette première rencontre a mis en lumière un manque de cohésion collective et des difficultés notables dans l’organisation défensive, déjà signalées lors des phases préparatoires.
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Le deuxième match, contre le Mexique, était présenté comme une opportunité de rachat. Les jeunes Ivoiriens ont montré plus de combativité, tentant de renverser la situation, mais ont fini par céder sur la plus petite des marges, 1-0. Ce revers a sérieusement réduit leurs chances de qualification parmi les meilleurs troisièmes, malgré quelques occasions intéressantes et l’initiative de Médérick Kouassi, l’un des cadres de cette génération.
Pour l’ultime rencontre face à la Corée du Sud, l’objectif était clair : sauver l’honneur et conserver un infime espoir de qualification. Hélas, les Ivoiriens ont de nouveau sombré, concédant l’ouverture du score dès la 25ᵉ minute et s’inclinant finalement 3-1. Avec un bilan final de trois défaites, huit buts encaissés et seulement deux inscrits, cette campagne devient la plus mauvaise de la Côte d’Ivoire en cinq participations à un Mondial U17.
Cet échec contraste fortement avec les espoirs suscités par cette génération, qui avait terminé troisième de la dernière CAN U17 avec Ahlyno Haïdara sacré meilleur buteur. La déception est d’autant plus grande que ces jeunes talents avaient montré leur solidité défensive et leur efficacité offensive en Afrique.
Au-delà des résultats, cette contre-performance met en lumière des problématiques structurelles : préparation insuffisante, encadrement technique limité et suivi mental des jeunes joueurs. Pour retrouver sa place parmi les grandes nations du football de jeunes, la Côte d’Ivoire devra tirer les leçons de cette expérience et renforcer son dispositif de formation, afin de transformer le potentiel des Éléphanteaux en résultats concrets sur la scène internationale.
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