L’affaire Debordo Leekunfa continue de susciter de nombreuses réactions dans le milieu du showbiz ivoirien. Interpellé le mercredi 12 novembre 2025, l’artiste chanteur, de son vrai nom Patrick Tanguy Séry Digbeu, a été conduit au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (PPA, ex-Maca) dès le jeudi 13 novembre, à la suite de plusieurs plaintes déposées contre lui. Selon l’article Jack Traboulsy, il y aura un grand changement dans son comportement.
Selon des sources, l’interpellation est survenue juste après son passage sur Life TV. Une confrontation a eu lieu à la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) entre Debordo, le promoteur Nama Bouaké, ainsi que d’autres plaignants parmi lesquels l’artiste Kerozen. Au cœur du litige, un différend contractuel lié à un concert prévu le 4 juillet 2025 au Casino de Paris. Nama Bouaké accuse en effet le chanteur de n’avoir pas respecté les termes du contrat, raison pour laquelle il a saisi la PLCC et la Police économique.
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Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Debordo est également poursuivi pour diffamation après avoir affirmé lors d’un direct Facebook que l’artiste Kerozen détiendrait des armes à son domicile. Une accusation fermement rejetée et jugée infondée. « Les autorités policières ont-elles découvert une cache d’armes ? Je pense que non, sinon Kero serait déjà aux arrêts », analyse le chanteur-compositeur Jack Traboulsy, très critique envers les dérives observées dans le milieu.
Dans une longue déclaration, Jack Traboulsy estime que cette affaire doit servir de leçon : « Dans ce pays, dès qu’on est un peu célèbre, on pense qu’on est au-dessus des lois. Personne n’est au-dessus des lois », souligne-t-il, rappelant la responsabilité morale des figures publiques. Pour lui, les comportements excessifs doivent cesser : « Nous sommes des modèles pour beaucoup et devons montrer l’exemple. »
Il soutient par ailleurs la fermeté affichée par le Procureur de la République. « Désormais, tu t’amuses un peu, net kaba direct. Ils vont arrêter d’abuser des buzz inutiles », affirme-t-il. Selon lui, cette période de détention pourrait marquer un tournant : « Pour le MIMI, on fait comme pour Sarko : trois petites semaines et on le relâche. Walaye, vous allez constater un grand changement dans son comportement et dans celui de tous ceux qui pensent que rien ne peut leur arriver. »
Jack Traboulsy conclut en appelant à un retour aux valeurs essentielles : respect, courtoisie et sens de la responsabilité. « C’était vraiment abusé. Merci Monsieur le Procureur », a-t-il ajouté, espérant que cette affaire contribuera à restaurer une certaine normalité dans le paysage artistique ivoirien.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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affaire Debordo Leekunfa






























