Invitée de l’émission « Le Code » animée par Yvidero, la chanteuse ivoirienne Roseline Layo s’est exprimée avec franchise sur les critiques dont elle fait parfois l’objet. Traitée de « villageoise » par certains internautes, l’artiste a tenu à remettre les choses au clair, tout en valorisant ses racines et la culture ivoirienne.
« Je ne considère pas cela comme une injure. Dans une famille, celui même qui connaît son village est le plus heureux. C’est une grâce, un privilège de connaître son village. C’est important de connaître ses origines », a affirmé la chanteuse, soulignant la fierté d’appartenir à une terre et à une histoire.
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Originaire de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, Roseline Layo a rappelé son attachement à sa langue et à sa culture : « Dans mon cas, en plus de maîtriser ma langue, le Yacouba, d’être née et d’avoir grandi dans la ville de Man, j’aurais bien voulu aussi connaître mon village Zopleu. Mais je n’y suis pas encore allée. »
Pour elle, le terme « villageoise » n’a rien de dévalorisant. Au contraire, il renvoie à l’authenticité. « Des gens pensent me faire mal en me traitant de villageoise. Je leur dirai de chercher autre chose pour m’atteindre », a-t-elle lancé avec assurance.
L’artiste a également rappelé son parcours exceptionnel dans l’industrie musicale : « Si la villageoise qu’on me dit être a aujourd’hui un niveau considérable dans la musique, je ne peux que bénir le nom de Dieu. » Une réponse forte qui transforme la critique en fierté et met en lumière sa réussite malgré les préjugés.

Connue pour ses textes engagés et sa voix puissante, Roseline Layo confirme une nouvelle fois son authenticité et sa proximité avec le public. Sa prise de parole a été saluée sur les réseaux sociaux, beaucoup appréciant sa simplicité et sa détermination à valoriser les origines rurales.
Par ailleurs, la chanteuse se prépare à un événement majeur : un grand concert prévu le 28 décembre 2025 au stade Champroux de Marcory. Une occasion pour ses fans de vibrer au rythme de ses succès et de célébrer une artiste qui assume pleinement son identité.
Avec cette mise au point, Roseline Layo envoie un message fort : connaître et aimer ses racines n’est pas une faiblesse, mais une force.
Lucien Kouaho (stagiaire)