Plusieurs individus impliqués dans des applications de microcrédit en ligne ont été interpelés par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), organe technique de l’Agence Nationale de la Sécurité de l’Information (ANSSI).
Les bénéficiaires de certaines applications de microcrédit en ligne vivaient un véritable calvaire. Harcelés par des appels incessants, bombardés de SMS menaçants et parfois même victimes de menaces de mort, ils ont fini par saisir la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), organe technique de l’Agence Nationale de la Sécurité de l’Information (ANSSI).
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Alertée par ces signalements, la PLCC a ouvert une vaste enquête qui a conduit à l’interpellation de plusieurs individus impliqués dans ces pratiques illégales. Parmi eux figurent O.I.R, B.N, A.O, A.K.M, G.J.E, A.A.O, G.B.M, A.E.J, A.A.F, D.T.A, Y.A.Y, T.R.E, N.A.I, D.S.Y, O.G.E, N.F.Y, D.A.J, T.Z.C, B.T.M et bien d’autres.
Les suspects ont reconnu avoir monté un réseau frauduleux de prêts en ligne en se servant d’applications aux noms attractifs tels que « Flèche Prêt », « Finance Quotidienne », « Wave Prêt » et « Crédit Max ». Le mode opératoire consistait à collecter les données personnelles des emprunteurs, avant d’exercer une pression psychologique extrême en cas de retard de paiement.
À l’issue de l’opération, les mis en cause ont été déférés devant le parquet. Ils devront répondre de faits de prêts usuraires sur Internet, de vol de données à caractère personnel et de menaces via un système d’information.
Cette affaire illustre la volonté des autorités ivoiriennes de renforcer la sécurité du cyberespace et de protéger les usagers contre les dérives liées au numérique.
Karina Fofana