Le journaliste-écrivain, André Silver Konan, fondateur de Afriksoir.net, Ivoir’Hebdo et Allbuzzafrica.com s’est prononcé sur l’affaire opposant la chanteuse ivoirienne Josey à Koudou Aimé Antoine, dit Shama, un cyberactiviste. Ce dernier a été condamné à 12 mois de prison ferme pour des propos outrageants contre la chanteuse. Pour André Silver Konan, la compagne de Geoffroy Serey Dié a raison de demander justice.
Le journaliste-écrivain ivoirien André Silver Konan, fondateur de Afriksoir.net, Ivoir’Hebdo et Allbuzzafrica.com, est sorti de son silence dans l’affaire opposant la chanteuse Josey au cyberactiviste Koudou Aimé Antoine, alias Shama. Ce dernier a récemment été condamné à 12 mois de prison ferme et 5 millions de FCFA d’amende pour harcèlement et propos outrageants tenus sur les réseaux sociaux.
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« J’entends souvent des gens dire : tu es une personnalité publique, tu dois supporter. Je réponds : ok, tu n’es pas une personnalité publique, tu dois l’assumer. La parole publique engage beaucoup de responsabilités. Josey a parfaitement raison de demander justice. Dieu nous donne la bonne compréhension ! », a-t-il déclaré.
Neuf années de cyberharcèlement
De son vrai nom Priscille Josée Gnakrou, Josey a confié avoir subi depuis près de neuf ans des attaques répétées sur internet. Les trois dernières années auraient été particulièrement marquées par les publications de Shama, qui, selon ses propos, « chosifiait, ternissait mon image, me traumatisait et avait un impact négatif sur mon entourage ».
Interpellé le 12 septembre 2025 à Abidjan-Plateau, le jeune homme de 26 ans a été placé en détention préventive avant d’être reconnu coupable de harcèlement en ligne. Le tribunal a estimé que ses agissements avaient porté gravement atteinte à la réputation et à la vie personnelle de la chanteuse, aujourd’hui compagne de l’ex-footballeur international Geoffroy Serey Dié.
Cette affaire relance le débat sur les limites de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux et la responsabilité des internautes face à « la parole publique ».
Karina Fofana