Cinq stars maliennes sont devenues célèbres en Côte d’Ivoire sous le Président Félix Houphouët-Boigny. Il s’agit de l’attaquant Salif Keita, des artistes musiciens Bocana Maiga et Salif Keita, du boxeur Mary Konaté et de Baba Diarra, le plus grand mangeur d’Afrique.
Salif Keita. Attaquant hors pair, il a été l’un des premiers footballeurs africains à s’imposer en France. Sa 1ère sélection avec les Aigles du Mali remonte au 15 mars 1964, un match contre la Côte d’Ivoire (1-1).
A lire aussi : Concert de Sidiki Diabaté à Abidjan : Ce qui fâche des Ivoiriens
Salif Keita est un chanteur reconnu de la World music né à Djoliba. Il a vécu 10 ans à Abidjan. En 1978, il y enregistre son premier album Mandjou dans lequel il rend hommage au président guinéen Ahmed Sékou Touré et au peuple mandingue. En 1984, il quitte la Côte d’Ivoire pour s’installer en France à Montreuil.
Bocana Maiga est un musicien malien, originaire de Gao. En 1972, il décide de s’exiler en Côte d’Ivoire : « Je suis parti du Mali par la fenêtre et la Côte d’Ivoire m’a ouvert grandes ses portes ». C’est à Abidjan qu’il fait une grande partie de sa carrière. Il est successivement professeur de musique à l’Institut National des Arts, directeur adjoint du Conservatoire de Côte d’Ivoire. Il forme et dirige pendant 14 ans l’orchestre de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI). Il se consacre aux arrangements pour d’autres artistes, comme Alpha Blondy et Aicha Koné. De retour au Mali à partir de 2005, Boncana Maiga a ouvert Maestro-Sound Mali, une maison de production audiovisuelle et discographique.
Mary Konaté est un boxeur né en 1951 à Mankana dans la région de Kayes au Mali. En 1984, le président Houphouët-Boigny lui offre des conditions matérielles (logement, véhicule…), afin qu’il puisse enfiler la tunique orange, blanc et vert pour relancer le noble art ivoirien. Sur les bords de la lagune Ebrié, il enchaîne les KO et prend le surnom de « taureau mandingue ». En 1985 et 1986, en finale du championnat d’Afrique des lourds, il s’incline face à Proud Chimenbery dit Kilimanjaro. Ces deux défaites face au Zimbabwéen marquent le chant du cygne de sa carrière. Il est décédé en 2003 au Mali après avoir vécu d’emploi à mi-temps en France.
Baba Diarra, le plus grand mangeur d’Afrique. Son nom est dans la mémoire collective ivoirienne depuis son passage à Abidjan en 1983. Il a bu un casier entier de jus de pomme et englouti un mouton entier à lui seul. Beaucoup attribuaient son appétit hors du commun à un pouvoir secret propre aux Korodjougas, son ethnie, réputée pour ses défis alimentaires et ses pratiques mystiques. Baba Diarra est décédé en 1991.
Page Facebook Houphouët-Boigny Félix
Rose Bah : Voilà comment j’ai été reçue par le Président Félix Houphouët-Boigny