La diva de la musique ivoirienne, Aïcha Koné est revenue sur son début de carrière difficile avec ses parents. Elle affirme que son père n’approuvait pas que sa fille puisse être une artiste chanteuse. Au même moment, elle était battue par sa mère pour la même raison.
La grande diva de la musique ivoirienne, Aïcha Koné, s’est confiée sur les obstacles qu’elle a dû surmonter au début de sa carrière. Dans un témoignage empreint d’émotion, elle a révélé que ses propres parents s’opposaient farouchement à son rêve de devenir artiste.
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« Mon père, médecin, n’approuvait pas que sa fille puisse être une artiste chanteuse, à cause des préjugés autour de la musique », explique-t-elle. Face à cette interdiction, la jeune Aïcha s’est pourtant accrochée à sa passion, allant jusqu’à se former en cachette. Elle prenait des cours de théâtre à l’Insaac dans la clandestinité et profitait de prétextes scolaires pour fuguer et apprendre à chanter.
Mais la désapprobation ne venait pas que de son père. Sa mère, craignant le regard de la société et le risque d’un avenir incertain pour sa fille, la battait régulièrement afin de la détourner de la musique. « J’étais une enfant têtue, je dirais même très canaille. J’ai été beaucoup plus battue par ma mère, qui avait peur que je sois une ratée », confie l’artiste.
Issue d’un foyer polygamique, la pression sociale était forte : « Dans un foyer polygamique, ce serait mal vu que les enfants des coépouses réussissent et pas les siens », souligne-t-elle. Pourtant, rien n’a entamé sa détermination. Convaincue de son talent et de sa destinée, Aïcha Koné a poursuivi son chemin malgré les châtiments et les préjugés.
Aujourd’hui, celle qui est devenue l’une des plus grandes voix de la musique ivoirienne rappelle par son parcours qu’aucun rêve n’est inaccessible lorsqu’on y croit avec persévérance et passion.
Karina Fofana