Walid Regragui est aligné avec sa Fédération. Interrogé sur le recours déposé jeudi 15 décembre 2022, concernant l’arbitrage de la demi-finale France-Maroc, le sélectionneur des Lions de l’Atlas a soutenu la démarche, estimant que ses dirigeants «ont fait ce qu’ils devaient faire ».
Regragui n’est pas du tout d’accord avec l’arbitrage de la demi-finale qui a opposé la France au Maroc.
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Walid Regragui
« Ça n’enlève en rien à la qualification de la France mais, quand il y a des erreurs d’arbitrage, c’est bien de le signaler », a déclaré le sélectionneur marocain en conférence de presse, à la veille du match pour la troisième place de la Coupe du monde contre la Croatie, ce samedi 17 décembre 2022.
« Si le penalty avait été sifflé, est-ce qu’on serait qualifié pour la finale ? Ce n’est que de l’extrapolation mais, en tout cas, il y avait penalty. Il faut le signaler, comme toutes les fédérations le font », a poursuivi le technicien. «Je répète que ça ne change rien à la suite de la compétition. On souhaite aussi bonne chance à la France mais je pense qu’on a été lésé d’un penalty et au moins d’un non-carton jaune à Sofiane Boufal. Mais c’est le football, il faut l’accepter », a-t-il déclaré.
Notons que durant ce Mondial, la Fédération française de football (FFF) a saisi en vain la commission de discipline de la Fifa pour protester contre l’annulation du but égalisateur inscrit en toute fin de match par Antoine Griezmann contre la Tunisie lors de la phase de poules (défaite 1-0) et invalidé par la VAR après le coup de sifflet final.
La Fédération marocaine (FRMF), qui estime que la sélection a été privée de « deux penalties incontestables », a annoncé avoir saisi l’instance compétente pour contester l’arbitrage de sa demi-finale.
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Aurélien Tchouaméni et Youssef En-Nesyri
L’unique avertissement de la rencontre adressé à Boufal, sur un contact dans la surface avec le Français Théo Hernandez dont le geste pouvait aussi apparaître mal contrôlé, est apparu sévère. Sur une autre action, les joueurs marocains ont estimé qu’Aurélien Tchouaméni avait ceinturé Youssef En-Nesyri dans la surface.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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