Roseline Layo parle de ses débuts : « J’ai aussi débuté mes activités avec 20 000 FCFA »

Dans une récente vidéo publiée sur les réseaux sociaux, la chanteuse ivoirienne Roseline Layo a livré un témoignage sur ses débuts professionnels, rappelant qu’un petit capital peut devenir le point de départ d’une grande aventure. Selon elle, elle a débuté ses activités avec un capital de 20 000 FCFA.

« Les personnes qui viennent vous dire : On a commencé avec 20 000 FCFA, on a commencé avec 30 000 FCFA, ne pensez pas forcément que c’est faux. Moi, je fais partie de ces personnes-là. On va venir vous mentir pour quoi faire ? », a-t-elle affirmé.

À ses débuts, Roseline travaillait comme chanteuse au restaurant Le Paon, à Abidjan. « On faisait trois heures de prestation pour 20 000 FCFA. Je montais sur scène à 19 h et je descendais à 22 h. Trois heures entières de chant, et à la fin, on me payait mon cachet », se souvient-elle. Si la générosité du public pouvait parfois lui apporter un pourboire, il arrivait aussi qu’elle reparte simplement avec son salaire, diminué des frais de transport.

C’est dans ce contexte qu’elle décide un jour d’investir ses gains. « Je suis allée derrière la mairie à Adjamé, où des femmes vendent des chaussures en gros. J’ai acheté pour 20 000 FCFA de marchandises », raconte l’artiste. Elle commence alors à revendre deux, trois, puis quatre paires de chaussures, avec une petite marge.

Au fil des semaines, elle élargit son commerce à d’autres produits : lessive, grillage, savon, biscuits, parfum… « Un jour, j’en ai acheté un peu de chaque pour environ 50 000 FCFA », explique-t-elle. Cette diversification la conduit finalement à délaisser la vente de chaussures pour se concentrer sur la cosmétique.

Installée avec une simple table en bois devant sa maison, Roseline met un point d’honneur à réinvestir systématiquement ses bénéfices. « Je ne dépensais pas mes gains, je les remettais toujours dans les produits », confie-t-elle.

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Aujourd’hui artiste reconnue, elle n’oublie pas ses débuts modestes. « C’est ainsi que j’ai commencé, avec un petit fonds et beaucoup de persévérance », conclut-elle, offrant un message d’espoir à ceux qui rêvent de bâtir leur avenir avec peu de moyens mais beaucoup de détermination.

Lucien Kouaho (stagiaire)