L’artiste chrétien ivoirien Milo Music, sacré meilleur chantre aux PRIMUD 2024, s’est récemment confié lors d’une interview sur l’essentiel de sa vie : la famille. Derrière les projecteurs, les églises et les écrans où il est régulièrement acclamé, Milo a révélé une vérité qu’il tient à partager, notamment à l’adresse des hommes.
« Je m’appelle Milo. Je suis connu sur scène, dans les églises, sur vos écrans. Mais il y a une partie de ma vie que peu de gens connaissent et c’est pourtant là que réside ma plus grande force : ma famille », a-t-il affirmé d’entrée.
A lire aussi : RDC : Le Pasteur Marcelo Tunasi explique comment s’est allumée la flamme d’amour avec sa nouvelle épouse, « Maman Aïcha »
Pour le chantre, aucun succès professionnel ou ministériel ne saurait remplacer la stabilité et l’amour du foyer. « Vous pouvez être pasteur, chanteur, entrepreneur, influenceur… Mais si votre maison est vide, votre cœur le sera aussi », a-t-il martelé, rappelant que les vraies richesses ne résident ni dans les invitations, ni dans les likes, mais dans les moments simples partagés avec les siens.
Milo confie que sa paix et sa créativité se nourrissent des rires de ses enfants, de la présence constante de son épouse, et des instants d’intimité spirituelle en famille. Il appelle ainsi à un rééquilibrage des priorités : « Un homme fort n’est pas celui qui court derrière 100 projets, mais celui qui bâtit un foyer stable et en fait la base de tout le reste. »
En véritable messager, il exhorte les hommes à ne pas négliger leurs épouses ni à sacrifier leurs enfants au nom d’une ambition démesurée. « La maison n’est pas un repos après la guerre. C’est l’endroit où Dieu vous équipe pour gagner la guerre », souligne-t-il avec conviction.
Enfin, Milo encourage à servir Dieu avec passion, à être ambitieux, mais sans jamais perdre le lien fondamental avec la famille. « Frères, ce que vous cherchez dehors, Dieu l’a souvent caché dans les visages qui vous regardent chaque soir », conclut-il.
Lucien Kouaho (stagiaire)
Pasteur Mohammed Sanogo : « Ce sont les plus riches qui lisent, les plus pauvres ne lisent pas »