Le Cameroun est secoué par un présumé scandale sans précédent au sein de sa police nationale. Des vidéos à caractère sexuel, mettant en scène le commissaire divisionnaire Josué Ossomo dans son propre bureau, ont récemment fuité sur les réseaux sociaux, provoquant une onde de choc dans l’opinion publique.
Les images virales montrent le haut responsable policier engagé dans des actes sexuels avec plusieurs femmes, dont certaines en uniforme. Deux d’entre elles ont été identifiées par des médias locaux comme étant les policières Christelle Eboa et une collègue dont l’identité reste à confirmer.
Face à la gravité des faits et à l’indignation généralisée, les autorités camerounaises ont réagi rapidement. Le commissaire Josué Ossomo a été suspendu de ses fonctions et remplacé par le commissaire Abena Armand, désormais en charge de la Délégation régionale de la Sûreté nationale du Centre à titre intérimaire. Les deux policières impliquées ont également été écartées.
Une enquête disciplinaire et judiciaire a été immédiatement ouverte. De premières voix s’élèvent déjà dans la société civile, les médias et même certains cercles politiques pour réclamer des sanctions exemplaires ainsi qu’une réforme en profondeur des pratiques policières.
En attendant, l’affaire Ossomo continue de faire couler beaucoup d’encre et de susciter l’émotion sur l’ensemble du territoire.
Karina Fofana
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