Au Libéria, le kickball transcende le simple cadre sportif pour devenir un symbole de réconciliation et d’unité parmi les femmes.
Mélange astucieux des règles du football américain et du baseball, ce sport a émergé dans les années 1960 grâce à Cherry Jackson, fondatrice d’une école de filles à Monrovia. Rapidement, il a gagné en popularité, surpassant même le football en termes de participation féminine.
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Les années 1990, marquées par une guerre civile dévastatrice, ont profondément divisé le pays. C’est dans ce contexte que la Ligue nationale de kickball a été créée en 1994, sous l’impulsion d’Emmanuel Whea, Président de la Fédération libérienne de kickball. Cette initiative visait à rassembler les communautés fragilisées et à promouvoir l’inclusion. Grâce à des efforts constants, le kickball est devenu un moyen de renouer les liens entre les générations et de bâtir une culture de paix.
Bien que le financement demeure limité et que des inégalités de genre persistent parmi les entraîneurs et dirigeants, le kickball continue de jouer un rôle crucial dans la vie des femmes libériennes. Saydah A. Yarbah résume parfaitement cet esprit : « Ce sport est notre sport traditionnel… Il nous rassemble, nous, les jeunes filles. » Ainsi, le kickball est bien plus qu’un jeu ; il incarne l’espoir d’un avenir où l’harmonie entre les sexes et les communautés est non seulement possible, mais déjà en cours.
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