L’histoire de Leavander Johnson, boxeur américain au courage reconnu, s’est tragiquement achevée quelques mois seulement après avoir atteint le sommet de sa carrière. À 35 ans, le natif d’Atlantic City a succombé à ses blessures à la suite d’un combat particulièrement éprouvant face au Mexicain Jesús Chávez.
Le 4 juin 2005, à Milan, Johnson entre dans l’histoire en remportant le titre mondial IBF des poids légers. Opposé à l’Italien Stefano Zoff, il s’impose par TKO au septième round après une démonstration de maîtrise et de ténacité. Ce titre vient couronner seize années de persévérance, de combats disputés et de sacrifices répétés sur les rings du monde entier.
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Mais derrière l’éclat de la ceinture conquise, l’ombre du danger n’a jamais été bien loin. Le 17 septembre 2005, lors de la première défense de son titre, Johnson affronte Jesús Chávez à Las Vegas. Ce soir-là, le combat tourne au drame. Mis à rude épreuve pendant onze rounds, le champion encaisse des coups sévères avant que l’arbitre n’interrompe le match.
Peu après la fin de la rencontre, Johnson perd connaissance. Il est transporté d’urgence à l’hôpital où une hémorragie cérébrale est diagnostiquée. Plongé dans le coma après une opération, il ne se réveillera jamais. Il s’éteint cinq jours plus tard, le 22 septembre 2005, laissant le monde de la boxe sous le choc.
La mort de Leavander Johnson a ravivé les débats sur la sécurité des boxeurs et les limites du sport de combat. Pour beaucoup, il reste un symbole de détermination, mais aussi le rappel douloureux du prix que certains athlètes paient pour leur passion.
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Leavander Johnson boxeur