Le Paris Saint-Germain (PSG), récemment couronné champion d’Europe, a subi un revers inattendu ce vendredi 20 juin 2025 au Rose Bowl de Pasadena (États-Unis), en s’inclinant 0-1 face à Botafogo, champion sud-américain en titre. Une défaite frustrante qui oblige les Parisiens à jouer leur qualification pour les huitièmes de finale lors du dernier match de poules, lundi prochain, contre le Seattle Sounders (21h).
L’affiche promettait du spectacle : d’un côté, le PSG, impressionnant vainqueur de l’Atlético de Madrid (4-0) quelques jours plus tôt ; de l’autre, Botafogo, une équipe brésilienne en pleine reconstruction après avoir perdu plusieurs cadres (Thiago Almada, Luiz Henrique) depuis son sacre à la Copa Libertadores 2024. Pourtant, la formation dirigée par Renato Paiva, bien en place et volontaire, a su renverser les pronostics.
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Devant un stade moins rempli que lors du choc face à l’Atlético, les supporters sud-américains ont animé les tribunes, galvanisant leurs joueurs. Botafogo a démontré qu’il était bien plus affûté que les Colchoneros : physiquement en jambes, tactiquement discipliné et collectivement solidaire. Le pressing haut et l’agressivité dans les duels ont posé de gros problèmes aux Parisiens, privés d’espaces et à court d’inspiration.
Malgré la présence de Gonçalo Ramos, bien muselé par la défense adverse, le PSG n’a pas réussi à trouver la faille. Le bloc compact de Botafogo a neutralisé les tentatives parisiennes et profité d’un moment de flottement pour inscrire l’unique but de la rencontre, suffisant pour empocher les trois points.
John Textor, propriétaire du club brésilien, présent en tribunes, a savouré cette victoire qui marque un tournant dans la campagne de Botafogo. De son côté, Luis Enrique, entraîneur du PSG, devra remobiliser ses troupes avant le dernier match décisif contre Seattle.
Avec une victoire et une défaite en deux rencontres, les Parisiens n’ont désormais plus droit à l’erreur. Une contre-performance lundi pourrait remettre en cause leur présence en phase à élimination directe de cette compétition intercontinentale très suivie.
Lucien Kouaho (stagiaire)
