Réuni ce vendredi 24 mai 2025 en séance du comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), le président Samuel Eto’o a exprimé sa vive satisfaction face aux récentes avancées juridiques obtenues par l’instance dirigeante du football national. En effet, la Fecafoot est sortie gagnante sur tous les fronts.
Devant ses collaborateurs, l’ancien capitaine des Lions Indomptables n’a pas caché sa fierté d’un travail collectif mené avec rigueur et engagement.
A lire aussi : Affaire FECAFOOT-Jury disciplinaire de la CAF : Samuel Eto’o blanchi
« Chers collègues du comité exécutif, grâce à vos efforts conjugués, nous avons également remporté de belles victoires sur le plan judiciaire. La fédération ne perd plus », a déclaré Eto’o dans un ton à la fois solennel et galvanisant. Ces propos traduisent une volonté de rompre avec les incertitudes juridiques qui ont longtemps miné la gouvernance du football camerounais.
Au-delà des simples procès remportés, ces victoires ont permis à la Fécafoot de consolider sa légitimité, tout en améliorant sa stabilité institutionnelle. L’une des retombées les plus notables est l’élection de Samuel Eto’o au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), où il occupe désormais le poste stratégique de président de la commission technique. Un positionnement qui offre à la fédération camerounaise une voix plus forte au sein des instances décisionnelles africaines.
Ce nouveau rôle continental, acquis sur fond de rigueur administrative et judiciaire, ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour le football camerounais. Il s’agit, selon plusieurs observateurs, d’un levier d’influence qui pourrait être déterminant dans la défense des intérêts du Cameroun et dans l’essor de son football, tant sur le plan technique qu’organisationnel.
En mettant l’accent sur la structuration juridique de la Fécafoot, Samuel Eto’o entend bien poursuivre son ambition de réforme profonde. Il veut ériger une fédération moderne, résistante aux attaques judiciaires et ancrée dans une vision de développement à long terme. Son message est sans équivoque : « La fédération ne perd plus », signe d’un cap assumé vers une gouvernance plus stable et plus influente à l’échelle continentale.
Lucien Kouaho (stagiaire)
Samuel Eto’o dévoile son bilan partiel de sa présidence à la Fecafoot