À quelques semaines de la 8ᵉ édition du N’Zi Festival prévue les 4 et 5 juillet 2025, une délégation du comité d’organisation, conduite par le commissaire général Alphonse Koffi, a rendu hommage au général de brigade Assamoua Guiezou à travers la remise d’un tableau symbolique.
La cérémonie s’est tenue en présence de plusieurs membres du comité, dont N’Dri Richard, superviseur général, et Nanan Todoya Koffi 2, chef du village de Totokro et conseiller spécial du commissaire général. Ce geste honorifique vise à saluer l’implication du général Guiezou, qui prononcera une conférence attendue sur l’histoire des martyrs de Dimbokro, moment fort du programme culturel du festival.
A lire aussi : Un festin culinaire en vue: Yamoussoukro se prépare à vivre le ler Festival des Gastronomies d’Eden
Alphonse Koffi a saisi l’occasion pour dévoiler les grandes articulations de cette édition 2025. « Du 4 et 5 juillet 2025, il y aura des manifestations officielles avec des jeux-concours traditionnels (Aboriginal : jeux d’adresse aux balais), des contes et légendes sur la cohésion sociale, des concours culinaires, des concours de beauté (Taloa claman). Il y aura également des défilés de modes, une conférence publique sur l’histoire des martyres de Dimbokro, une animation publique avec les artistes locaux et un grand concert avec un artiste Baoulé de renom », a-t-il expliqué.
Selon le commissaire général, environ 500 participants sont déjà identifiés : chefs de villages, présidents de mutuelles, associations de femmes et de jeunes, leaders communautaires, dont 100 venant de Bocanda, 100 de Kouassi-Kouassikro et 300 de Dimbokro. À ceux-ci s’ajouteront de nombreux visiteurs anonymes venus découvrir la richesse culturelle de la région.
Placé sous le signe de la valorisation du patrimoine Agba et de la cohésion sociale, le N’Zi Festival 2025 promet d’être un moment de rencontre et de mémoire. Alphonse Koffi a lancé un appel à la population et aux visiteurs à venir nombreux pour « comprendre l’histoire des martyrs de Dimbokro et s’en inspirer afin de bâtir un vivre-ensemble durable dans la région du N’Zi ».
Karina Fofana
