À la faveur de son spectacle le vendredi 18 avril 2025 au Himra, de son vrai nom Bakayoko Abdul Rahim, a réglé ses comptes avec ses anciens professeurs du lycée sur la scène du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA). Il leur a fait savoir que celui (Himra) qu’ils rejetaient est aujourd’hui le numéro 1 de toute l’Afrique.
Le rappeur ivoirien Himra, de son vrai nom Bakayoko Abdul Rahim, a créé l’événement vendredi soir au Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), en livrant un show aussi électrique que chargé d’émotion. Entre punchlines, énergie scénique et règlements de comptes, l’artiste n’a pas manqué d’interpeller ses anciens enseignants de mathématiques et de physique-chimie du lycée, qui avaient jadis douté de lui.
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Devant un public chauffé à blanc, Himra a affirmé avec fierté son statut de nouveau poids lourd du rap ivoirien, dans un contexte marqué par la montée en puissance de la scène urbaine locale. « En classe de Terminale, mon professeur de mathématiques m’a dit que je ne réussirais jamais dans la vie. Mon professeur de physique, en Première, pensait la même chose parce que, selon eux, je dormais en classe, je dessinais et je faisais du rap.», a-t-il déclaré sous les acclamations.
Avant d’ajouter, dans un style provocateur devenu sa marque de fabrique : « Chers professeurs, aujourd’hui je suis le Big Aka For Aka Kai, numéro 1 de tout Abidjan et de toute l’Afrique. Mais ne vous inquiétez pas, vous pouvez venir avec vos enfants, je ferai des photos avec eux. »
Une sortie qui a enflammé les réseaux sociaux et relancé le débat sur le regard que porte parfois le système éducatif sur les élèves au parcours atypique. Car si Himra dormait en classe, dessinait ou écrivait des textes de rap, il est aujourd’hui une figure emblématique d’un rap ivoirien en pleine mutation.
Himra entend bien s’imposer comme l’un des visages incontournables de la nouvelle génération.
Karina Fofana
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