Le rideau est tombé ce samedi 19 avril 2025 sur la 20ᵉ édition du Festival International de la Culture et des Arts de Daoukro (FICAD). Lancé officiellement le 12 février dernier au musée des Civilisations à Abidjan, ce rendez-vous culturel s’est tenu du 12 au 20 avril à Daoukro autour du thème : « FICAD, 20 ans de promotion de la diversité culturelle, de la cohésion sociale et du développement local ».
Durant huit jours, la ville de Daoukro a vibré au rythme des arts, de la tradition et de la convivialité. Le FICAD a confirmé son statut de plateforme d’expression et de valorisation de la culture traditionnelle, tout en devenant un véritable levier de développement local. Cette édition marquait un tournant historique, celui de deux décennies d’engagement au service de la culture.
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Présent à la cérémonie de clôture, Djiké Raymond Claude, préfet de la région de l’Iffou, représentant le président du Conseil économique, social, environnemental et culturel, Eugène Aka Aouélé, a salué la résilience du festival. « Après les nombreuses difficultés rencontrées depuis son lancement en 2004, le FICAD est la preuve que la persévérance mène au succès. Ce parcours doit inspirer la jeunesse », a-t-il déclaré, avant de transmettre les encouragements de son mandataire au commissaire général du festival, Akoto Olivier.
Il a également exprimé la reconnaissance de la ministre de la Culture et de la Francophonie, représentée à l’ouverture du festival par son conseiller technique, pour l’impact du FICAD dans le tissu social et culturel ivoirien. L’importante affluence constatée à la place HKB a, selon lui, démontré l’adhésion populaire aux objectifs du festival.
De son côté, Akoto Olivier a remercié chaleureusement toutes les parties prenantes du FICAD. Il a adressé une pensée émue à son épouse disparue, ainsi qu’à toutes les âmes ayant contribué à la construction du festival. « Ce festival appartient désormais à toute la région. Nous devons continuer à le porter avec fierté et engagement. La culture est le ciment de notre unité nationale », a-t-il souligné.
En somme, le FICAD 2025 s’achève avec la promesse d’un avenir encore plus ambitieux, ancré dans l’héritage des anciens et porté par la volonté de transmettre aux générations futures.
Lucien Kouaho (stagiaire)