Mariam Coulibaly répond à Sawegnon à propos de la redevance : « C’est un plaidoyer à adresser à l’Etat de Côte d’Ivoire »
« C’est un plaidoyer à adresser à l’Etat de Côte d’Ivoire », a répondu Marian Coulibaly à Fabrice Sawegnon, qui s’est ouvertement attaqué à la RTI, en dénonçant les taxes audiovisuelles prélevées sur les factures d’électricité.
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Tous deux présents sur l’estrade du Salon des Industries Musicales d’Afrique (Sima) tenu les 17 et 18 novembre 2022, au Sofitel hôtel Ivoire Abidjan-Cocody, Mariam Coulibaly et Fabrice Sawegnon ont débattu sur la question des taxes audiovisuelles de la RTI prélevées à travers les factures d’électricité.
Dénonçant ces prélèvements qu’il a qualifié d’abusifs, Fabrice Sawegnon à indiqué que le financement de la RTI est une responsabilité qui relève de l’État.
« Le monde de la télé a été libéralisé en Côte d’Ivoire. L’État a le droit de mettre 20 milliards de FCFA pour financer son service public, ça ne nous regarde pas. Mais ce n’est pas aux ivoiriens de financer une chaine de télé avec une taxe télévisuelle », a-t-il affirmé.
« Ça s’appelle l’équité. Vous RTI êtes dans le service public, alors faites vous financer par l’État, mais ce n’est pas à l’Ivoirien qui ne vous regarde même pas, peut-être, de vous financer directement », a-t-il ajouté. En réponse à cette accusation, Mariam Coulibaly la directrice de de la radio Fréquence 2 RTI a indiqué qu’il devrait s’adresser à l’État de Côte d’Ivoire.
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« C’est un plaidoyer qu’il faut adresser à l’État de Côte d’Ivoire parce que c’est l’État qui a décidé d’instaurer cette taxe télévisuelle qui porte abusivement la dénomination redevance RTI », a-t-elle répondu.
Djabiga Soro